A lire, les dernières publications de Tahar Taïbi

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Romans et poésie au menu, par Monsieur Tahar Taïbi un enfant de notre village Leflaye que tout le monde connait je pense, et que tout le monde devrait lire.
Leflaye.NET vous recommande vivement ces lectures chers El-Flaynautes.

Dérision, auto-dérision et humour sont les maîtres-mots des ouvrages de notre ami TT.
Des extraits sont consultables gratuitement sur www.edilivre.com, son éditeur.

A paraître :

Un ouvrage collectif de nouvelles des trente meilleurs auteurs sélectionnés par les Editions APARIS (France) dont fait partie Tahar Taïbi

Déjà parus







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Par faim d’Éden de Tahar Taïbi
Quotidien ElWatan le 18/12/2010

Dans son roman publié aux éditions Édilivre en 2009, à Paris, Tahar Taïbi expose, non sans humour, le quotidien, pourtant mélancolique, d’un jeune rêveur de vingt ans qui vit dans un village juché quelque part en Kabylie.
Ici-bas, le bel âge de Amar, le personnage principal, est celui de toutes les tares. Les journées de Amar sont monotones.
Quand il n’est pas en train de chasser les rouges-gorges, il passe des heures entières sur un tronc d’eucalyptus, installé à la place du quartier, à papoter avec des jeunes de son âge.Sur le tronc, des vieux retraités étaient là pour aider Amar et ses amis à «tuer le temps» avec leurs histoires. Amar n’a qu’une seule ambition ; aller vivre outre-mer comme ses aînés l’ont fait.
Yemna, sa bien-aimée, une émigrée qui rentre au pays chaque été, pourrait concrétiser son rêve…
Au fil des 166 pages, le personnage semble friser la schizophrénie et se retrouve, à défaut d’avoir le baccalauréat, comme veilleur de nuit dans une petite fabrique. Usant d’un langage courant, l’auteur décrit dans son triste récit le village kabyle. Il aborde les traditions des plus
anciennes telles que Adheryis, le repasqu’on prépare avec du couscous, des œufs bouillis et du thapsias, la plante qui représente tout le secret de la recette, afin de fêter l’arrivée du printemps.
Tahar Taïbi dépeint, par ailleurs, les activités principales des habitants. Nna Cherifa séchait des piments rouges, des figues et tout ce qu’on peut sécher. Dda Slimane, un autre personnage, fabrique des bourriches à même le tronc d’eucalyptus. Sans oublier la fameuse cueillette des olives. L’on ressent une nostalgie certaine au moment où le narrateur évoque les différents jeux, très inventifs et souvent créés avec les moyens de bord, auxquels s’adonnent Amar et ses amis.Tahar Taïbi est également l’auteur d’un autre roman de 80 pages intitulé Comme dirait l’autre et de Sérénade, un recueil de 45 poèmes, publiés respectivement en 2009 et 2010.
Ithri Belatèche
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