BÉJAÏA Le wali menace six assemblées de dissolution

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Ces communes vivent une situation de blocage qui empêche le développement local.
L’instruction donnée par le wali de Béjaïa aux chefs de daïra, dont les circonscriptions comptent des communes bloquées, pour tenter une réconciliation entre les différents protagonistes semble faire bouger la situation. C’est le cas de la daïra de Sidi Aïch. Revigoré par le retentissant succès dans le règlement du conflit au niveau de la commune de Sidi Aïch, le représentant du wali localement tente de rééditer l’exploit au niveau de la commune voisine de Tinebdar. Ayant privilégié la solution de la réconciliation, la wilaya de Béjaïa relance ses tentatives de dénouement de crises qui frappent toujours six communes de manière plus ferme cette fois-ci. Sous peine de mesures visant à ne pas pénaliser les populations, le chef de l’exécutif pousse les maires concernés et leurs opposants à trouver un terrain d’entente. Face à l’entêtement des élus de l’opposition qui «ne veulent pas assumer leur mandat», un avertissement, on ne peut plus clair est donné. Faute d’une réconciliation rapide, la menace de dissolution est brandie par l’exécutif qui ne veut plus traîner cette «tare».
Cela a suffi pour créer une agitation tous azimuts, notamment dans la commune de Tinebdar. Dans cette localité, les citoyens se sont impliqués et tentent présentement de dégager des solutions à même de redonner une pleine activité aux Assemblées communales. En effet, les comités de village de la commune de Tinebdar se sont réunis avant-hier pour débattre de la situation de leur commune. Dans un communiqué parvenu hier à la rédaction, les comités de villages de cette commune déclarent «s‘opposer à toute démarche visant un terme à la dynamique de développement en place». En d’autres termes, les représentants des comités de village, qui apportent implicitement leur soutien au maire actuel, ne veulent pas que la gestion de leur commune tombe entre les mains de l’administration. Partant, ils ont lancé une invitation à tous les responsables politique régionaux concernés par le conflit, «pour clarifier leur position par rapport à la politique de blocage de leurs élus et assumer leur responsabilité devant la population». Sont conviés également à cette réunion, les parlementaires et l’exécutif de l’APW pour «être témoins des décisions qui seront prises» et par voie de conséquence, «les intermédiaires avec les autorités et partie prenante des solutions à envisager».
Il y a lieu de rappeler que six communes demeurent à Béjaïa en situation de blocage. Dans les communes de Toudja et Tinebdar, l’opposition a voté un retrait de confiance, sans pour autant que les majorités ne puissent dégager un nouveau maire. A Toudja, la suspension du maire a été prononcée suite à la plainte déposée à son encontre par les élus de l’opposition.
A Timezrith, la situation est née de l’impossible entente au sein de la majorité RCD pour remplacer le maire décédé. A Chemini et Beni M’likèche, l’opposition refuse de travailler avec des maires ayant fait l’objet de condamnation. Si pour le maire de Beni M’likèche une suspension a été prononcée, il n’en est pas de même pour le maire de Chemini dont le pourvoi en cassation est suspensif. La décision de l’exécutif dépendra de celle de la Cour suprême.
Arezki SLIMANI
25 Mars 2010

3 thoughts on “BÉJAÏA Le wali menace six assemblées de dissolution

  1. Objet : négligence au profit des intérêts personnels
    Monsieur
    Permettez nous de venir respectueusement pour vous relater les problèmes que nous vivons, et cela depuis février 1999 :
    En février 1999 nous avons subi un glissement de terrain ci-joint le PV de l’APC (dont ni le président de l’APC ni le chef de daïra ne voulaient jamais nous inscrire comme catastrophe naturelle).après la visite sur le lieu de l’ex wali et de l’ex directrice des travaux publique de la wilaya et comme ils ont constaté le grand danger ils ont lancé une étude , et après huit ans, la DTP est venu pour réparer ce chemin de wilaya 173 PK16+000 (d’où le grand glissement a commencé) ,mais le propriétaire du terrain (connu dans la daïra comme homme à problèmes plus de 200 affaires en justice avec les citoyens ) a refusé catégoriquement la réparation de ce Chemin de wilaya (qui existait au temps colonial), alors l’ex wali et l’ex directrice de le DTP ont optés pour l’expropriation .
    À l’arrivée du nouveau directeur de la DTP à la wilaya de Bejaia, ce dernier il n’a jamais bouger le petit doigt pour essayer de continuer les travaux (on sait pas pourquoi, une chose est sur, le propriétaire du terrain est un entrepreneur et il a de l’argent) et aussi malgré les réclamations des comités des villages de la daïra (ci-joint les écris) toujours aucune réaction du directeur de la DTP.
    On a demandé plusieurs fois au président de l’APC actuel, soit de nous doter des gabions soit d’intervenir au niveau de la wilaya, non seulement il voulais jamais se déplacer et voir le danger de notre habitation, en plus de cela les gabions il les a placé pour un terrain accidenté de son village pour faire une aire de jeux et qu’elle n’a jamais servi à ce jour, même abandonnée, les gardes forestiers ont proposés plusieurs fois le reboisement , toujours aucun, ne se souci ni des vies humaines ni des habitations qui sont constamment en danger. Les conduites d’assainissements éclatées non réparées à ce jour.
    – lorsque la DTP est venu pour réparer ce chemin (en mars 2007) ils ont creusé environ trois mètres de profondeur, aujourd’hui c’est devenu un vrai ruisseau et aussi ce qui a provoqué de nouvelles fissures dans notre habitation, et un glissement de un mètre, au dessous de notre habitation.
    – Du moment que s’est prononcé utilité publique pourquoi le directeur de la DTP est resté toujours sans réponses ? il se plait avec son grand standing au bord de la mer ?Il ne peut pas se déplacer sur le lieu au moins ?
    – Tout ce qui est arrivé à notre habitation soit le maire, le chef de daïra le directeur de la DTP, sont tous complices. (depuis son installation dans notre daïra –le chef de daïra- il n’a jamais habité à chemini, c’est pour ça qu’il ne s’intéresse pas aux dangers que vivent les citoyens).
    – Ci-joint la copie de l’ex chef du gouvernement qui est restée introuvable à la wilaya malgré les réclamations, même au niveau de Monsieur le Wali qui est actuellement, toujours sans réponse.
    Prière Monsieur le Premier Ministre d’intervenir, afin de minimiser et avant d’arriver à une grande catastrophe.

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