La cour d’assises de Béjaïa, siégeant en première session criminelle ordinaire de l’année en cours, vient de condamner à la peine maximale de réclusion criminelle le dénommé Mouloud M., âgé de 37 ans, originaire de la commune d’Ouzellaguen, pour homicide volontaire avec préméditation. L’accusé, un repris de justice, ayant à son passif plusieurs antécédents judiciaires, a été reconnu coupable d’un crime odieux commis le 8 janvier 2011 à l’aube sur la personne de Moussa I., un jeune émigré de France, âgé de 42 ans, lui aussi natif de la commune d’Ouzellaguen (Béjaïa).
Pour rappel, le meurtrier avait profité du climat de violence provoqué par les événements ayant secoué presque tout le pays, au début de mois de janvier 2011, pour commettre son forfait, estimant être à l’abri de tout soupçon. En effet, ayant intercepté le jeune émigré adossé au mur, non loin de chez lui, au centre-ville d’Ighzer-Amokrane, ce redoutable criminel s’est approché de sa victime pour lui asséner plusieurs coups de poignard dans le tronc avant de le détrousser de tous ses biens. Retrouvé gisant dans une mare de sang, le corps de la victime a été évacué par des citoyens d’Ouzellaguen à l’hôpital de Sidi-Aïch, en vain ! Elle a rendu l’âme en cours de route. Ce crime abject, qui a bouleversé aussi bien les membres de la famille du défunt que ses amis d’Ouzellaguen et de France, restera une véritable énigme jusqu’au 30 mars 2011, date à laquelle les services de la gendarmerie sont parvenus à mettre fin à la cavale du meurtrier. Ainsi, il a été arrêté au marché hebdomadaire de la ville de Tazmalt. Présenté devant le parquet d’Akbou, il sera immédiatement mis sous mandat de dépôt pour homicide volontaire avec préméditation.
Par : Ouhnia Kamel le 07 04 2012
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