Les habitants du village Izghad, situé à moins de 2 Kms du chef-lieu communal d’El Flaye, souffrent du manque du transport public. « On souffre le martyre été comme hiver. Que ce soit pour aller au travail ou pour rentrer chez soi en fin de journée. On bute au même calvaire, celui d’absence de moyens de transport », fulmine une enseignante du village qui travaille dans une école de Sidi Aïch.
Pourtant, enchaine un jeune d’Izghad, nous avons connu, il y’a de cela une dizaine d’années, une courte période de grâce, durant laquelle les fourgons montaient jusqu’au village. Hélas, se désole-t-il, ils ont commencé à nous bouder les uns après les autres. Maintenant ils nous ont abandonnés totalement à notre sort. D’autres habitants du village nous ont confiés qu’ils recourent invariablement à la trotte, en empruntant des raccourcis à travers les champs.
Autrement dit, compter sur ses seules jambes pour aller à la poste, à la mairie d’El Flaye ou pour prendre un taxi collectif à destination de Sidi Aïch ou Bgayet. « Les jeunes peuvent toujours se débrouiller, mais c’est pas évident pour les personnes âgées, les malades ou encore les femmes », souligne un autre citoyen du village. Les citoyens d’Izghad reprochent à certains transporteurs privés de la commune d’être enfermés dans leurs calculs d’apothicaires, en faisant abstraction à la mission du service publique qu’ils sont sensés d’assurer au profit des citoyens.
« Quand on voit des lignes saturées, pendant que d’autres destinations sont carrément désertées, on constate qu’il y’a forcement quelque chose qui ne tourne pas rond », déclare, outré, un étudiant originaire du village. Et d’ajouter : « Nos responsables doivent intervenir pour remédier à cette situation qui a trop duré».
N. Maouche 08/04/2013
depechedekabylie.com/
je l’ai lu dans la dépeche de kabylie
il y a 5 bus qu’on pourrais utilisé pour régulé le transport