MEMORANDUM POUR UNE AGRICULTURE SALVATRICE

Partager

Deuxième thème. MEMORANDUM POUR UNE AGRICULTURE SALVATRICE
4-equipe-asgLe choix de l’agriculture, comme activité principale ou secondaire en milieu rural, s’impose de fait le plus naturellement du monde et ce, étant donné l’environnement qui s’y prête et qui est actuellement propice à un renouveau tout en se basant sur un ressourcement ancestral car , d’une manière générale, dans l’agriculture moderne actuelle ,on ne crée presque rien, mais seulement on essaie tout le temps d’améliorer ce qui est déjà existant et c’est là le leitmotiv.
Choisir donc l’agriculture comme activité, c’est :
– avoir la passion de la terre et de ses obstacles naturels ;
– entrer dans le monde du développement durable ;
– lui permettre de redevenir le moteur de l’économie nationale ;
– permettre à certaines activités de l’industrie, notamment agro-alimentaires, et des services de pouvoir mieux se développer en parallèle ;
– assurer l’amélioration de la situation socio-économique de l’agriculteur (exploitant) et de son entourage ;
– lutter efficacement contre le chômage et le désœuvrement en offrant une multitude de postes d’emploi permanents et/ou partiels selon le cas ;
– pouvoir employer sans discrimination d’âge, de sexe et de condition physique (vieux/jeunes, hommes/femmes, handicapés), ce qui est une des rares activités à pouvoir se le permettre ;
– pouvoir travailler convenablement en famille et/ou en association ;
– préparer efficacement l’après-pétrole et notamment l’après-énergiesfossiles en voie de diminution et/ou de disparition ;
– améliorer sans exagération sa santé (air pur, oxygène) et sa condition physique (travaux manuels) en tant que bienfaits essentiels de l’être humain ;
– songer à vouloir moderniser l’agriculture traditionnelle en utilisant le savoir- faire et les techniques scientifiques actuelles ;
– la préserver et la développer davantage en tant que mère nourricière de l’humanité ;
– préserver et développer les cultures, les plantations et les espèces animales dont les bienfaits multiples sont largement prouvés tant pour l’homme, l’animal ou l’environnement (épices, légumes, olivier, figuier, figuier de barbarie, pistachier lentisque, arganier, vétiver, caroubier, acacia, eucalyptus, chêne-truffier, laurier blanc et rose, indigotier (indigofera tinctoria ), apiculture (fécondation des cultures, miel,…) ;
– disposer d’une plus grande offre de variétés de produits (végétaux et/ou animaux) durant une plus grande partie de l’année à des prix mieux abordables ;
– pouvoir mieux pratiquer des cultures intercalaires au niveau des plantations arboricoles (formule du 2 en 1) ;
– disposer d’une verdure permanente à longueur d’année ;
– songer à la préserver de toute forme de pollution d’où qu’elle puisse venir, notamment chimique, plastique, déchets industriels,…
– songer à n’utiliser les produits chimiques que dans les cas d’extrême urgence et/ou de nécessité ;
– songer à la préserver de toute manipulation génétique (O.G.M) néfaste à la santé humaine et/ou animale ainsi qu’à l’environnement ;
– songer à développer exclusivement les produits bio qui sont seulement la source du bien-être et de la longévité ;
– songer à développer harmonieusement et rationnellement certaines activités agricoles de telle sorte à ne pas trop subir les aléas de l’offre et de la demande ;
– songer surtout à pouvoir lui restituer ce dont elle aura besoin pour lui éviter de s’épanouir et/ou de s’affaiblir, en lui redonnant des forces et de l’énergie par le biais de l’assolement, de la rotation, de la fumure (notamment organique) et ,si possible , par l’irrigation ;
– la préserver en l’entretenant convenablement et rationnellement, c’est songer à préserver l’humanité ;
– la développer davantage, c’est songer à assurer le bien- être des générations futures et c’est aussi une forme de combat contre la faim ;
– la développer davantage, c’est non seulement le fait de pouvoir améliorer les variétés existantes, mais aussi celui d’introduire de nouvelles variétés adaptables en milieu ambiant ;
– assurer qu’elle puisse subsister éternellement en tant que mère nourricière intemporelle.
– assurer un revenu annuel assez conséquent et ce, selon son exploitation en sol et/ou en hors sol, car cela peut dégager une valeur ajoutée assez exhaustive ;
– reconnaître qu’elle dispose de potentialités très appréciables ;
– reconnaître surtout que son exploitation repose (dans le fond et dans la forme) sur des critères de production universels.
Fait à CONSTANTINE, Le 24/03/2013
LARBI IKEN
Bureau de l’association « El-Flaye Savoir et Patrimoine »

10 thoughts on “MEMORANDUM POUR UNE AGRICULTURE SALVATRICE

  1. Entre roman, parti politique et pomme de terre
    Par : Amine ZAOUI
    Les Algériens ne sont pas forts en calcul, pour ne pas dire qu’ils sont faibles ! En permanence, il y a des anomalies dans leurs opérations : addition, soustraction, multiplication ou division. Existe-t-il quelque chose en commun entre un roman, un parti et une caisse de pomme de terre, en Algérie ? Une question qui relève de la folie, selon les académiciens et les critiques littéraires confirmés. Aux yeux des gardiens de la psychanalyse ou de la psychologie, c’est une question qui s’installe confortablement dans la pathologie culturelle ou la pathologie politique. Personnellement, je confirme, avec preuve à la main, que bel et bien, il existe une relation fusionnelle entre ses trois protagonistes. Entre ces trois malades pathétiques ! Et parce que les Algériens ne sont pas forts en calcul ou en maths, cela ne peut se passer qu’en Algérie. En regardant le paysage de l’année écoulée 2012, j’ai fait mes calculs. Je ne vous casse pas la tête avec des chiffres et des équations qui ne servent à rien chez nous. Tous les calculs, toutes les théories mathématiciennes sont fausses, chez nous. Ni Archimède ni Isaac Newton. Nous Algériens ne sommes pas forts en mathématiques. Il y a toujours des anomalies glissées dans nos calculs. On dirait que le chiffre « 1 » algérien, n’est pas égal au chiffre “1” américain. On dirait que le chiffre “zéro” n’a pas la même valeur que celle du « zéro » allemand ou émirati. C’est fou, je découvre qu’il existe, bel et bien, des mathématiques purement algériennes, à l’instar de l’existence du figuier de Barbarie algérien, d’une datte de Tolga algérienne, du vin Cuvée du président exclusivement algérien. En calcul, les Algériens se convergent, se bagarrent. Ils ne sont pas forts en maths. Mais une chose sur laquelle ils ne se contredisent pas, ne se déjugent pas est la suivante : en 2012, notre pays, et à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance, a produit un nombre de partis politiques plus élevé que celui réalisé en production de romans. Cela dépend-il de la production ou de la productivité ? Juste, j’ouvre une petite parenthèse pour vous annoncer cette merveille: le Conseil national de batata est créé, officiellement ! C’est le meilleur de tous les conseils créés, depuis un demi-siècle d’indépendance, y compris celui nommé “le Conseil de la révolution” du 19 juin 1965 ! Même le Président Boumediene allah yrahmou avec sa révolution agraire, n’a jamais pensé à un Conseil national de batata. Génial. Extraordinaire. Visionnaire. Prophétique. On n’aura pas de problème de batata le Ramadhan prochain. Je ferme la parenthèse. Dès que j’ai fait mes calculs, là il n’y a pas d’anomalie, j’ai découvert cette réalité : le nombre des partis politiques produits, édités, crédités, publiés, autorisés en Algérie de 2012 est plus élevé que celui des romans publiés, autorisés, diffusés ou lus en Algérie de 2012, toutes langues confondues : arabe, tamazight et français. Pourquoi est-ce que je fais cette comparaison entre le parti politique et le roman littéraire ? En méditant sur ce rapprochement problématique, je me suis rendu compte, qu’effectivement le roman ressemble au parti politique ! Mais ils ne sont pas les mêmes ! Ils se ressemblent dans l’art du mensonge, mais avec une dissimilitude. Le mensonge du roman est un mensonge vrai. Le mensonge d’un parti politique est une réalité mensongère. La caisse de la pomme de terre, aussi. Ils se ressemblent dans les personnages, en nombre et en mirage. Un roman n’a que quelques personnages fictifs, le parti politique aussi. La caisse de pomme de terre, elle aussi est un mirage algérien ! Même avec cette ressemblance de frères jumeaux, il y a des romanciers qui sont jaloux des politiques. Ils ont décidé de laisser tomber le roman au profit du parti politique. Par exemple, le romancier Abdelaziz Gharmoul, ancien président de l’Union des écrivains algériens, a préféré créer un parti politique et mettre fin à son roman ! Il existe des romanciers qui ont opté pour la caisse de la pomme de terre et non le casse-tête du roman ! Les Algériens ne sont pas forts en calcul. Que de l’anomalie !
    A. Z.

    1. Bonsoir
      Excusez-moi de dire cela, mais ce commentaire arrive « comme un cheveu sur la soupe. » A part, la batata, je ne comprends pas le lien avec ce qui est proposé ici ?

  2. Le SG de l’APN agressé par un député
    À coups de cendrier à l’Assemblée nationale !
    Par : Rubrique Radar
    Le siège de l’Assemblée nationale a été le théâtre, il y a quelques jours, d’une scène pas du tout anodine qui a, apparemment, secoué l’hémicycle de par l’onde de choc qu’elle a provoqué. C’est, en tout cas, ce que révèle le journal électronique Algérie1 qui rapporte une agression dont a été victime, à l’aide d’un cendrier, le secrétaire général de l’APN, Mourad Mokhtari, de la part de Mohamed Djemaï, député du Front de libération nationale (FLN) de Tébessa, et de surcroît vice-président de l’Assemblée.
    Selon le site en question, le député du FLN est allé plaider auprès du SG de l’APN la cause de sa collègue, Saïda Bounab, députée, chef du groupe d’amitié avec le Sahara Occidental, à l’effet de prendre en charge l’organisation d’un forum de solidarité avec le peuple sahraoui.
    La réponse de son vis-à-vis qui, selon Algérie1, lui a rétorqué que cette mission était naturellement dévolue à la commission des affaires étrangères, n’a visiblement pas été du goût du député qui aurait réagi violemment. Résultat : un arrêt de travail de 15 jours pour le SG de l’APN.

  3. À la CNAS de Béjaïa
    “Le Porosimax est un médicament réservé aux femmes” !
    Par : Rubrique Radar
    Seules les femmes peuvent prétendre au remboursement du Porosimax. M. Mustapha a failli tomber à la renverse lorsque le guichetier de la Caisse nationale des assurances sociales à Béjaïa, lui a calmement répondu : “Le Porosimax est un médicament réservé aux femmes, cher Monsieur.” Pourtant, le médicament lui a été prescrit par un spécialiste en rhumatologie. M. Mustapha est atteint de l’ostéoporose, provoquée par la prise des corticoïdes (de la cortoncyme en l’occurrence) pendant 11 années. Bien que l’ostéoporose soit une maladie des os qui touche 1/3 des femmes de 60 à 70 ans et 2/3 des femmes de plus de 80 ans, elle n’a pas épargné le malade, qui s’est rendu à nos bureaux. Il espère qu’une suite soit réservée au recours introduit au niveau de la direction générale de la Cnas.

  4. Périscoop : Un téléphérique pour Béjaïa
    L’Entreprise du métro d’Alger a enfin décidé de lancer le projet du téléphérique de Béjaïa qui reliera la ville au fort Gouraya. Même avec sa venue tardive, ce projet devra certainement relancer l’activité touristique dans cette région.

  5. El Watan
    Santé : grève des praticiens les 22, 23 et 24 avril
    Les négociations tenues entre le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalières et le Syndicat national des praticiens de la santé publics (Snpsp) ces cinq dernières années n’ont toujours pas abouties à la satisfaction du partenaire social qui appelle, justement, à une grève nationale durant 3 trois jours à compter du 22 avril.
    Cette grève sera précédée par un rassemblement qui aura lieu le mercredi 17 avril devant le siège du ministère de la Santé, a indiqué lors d’une conférence de presse qu’il a organisé ce matin à Alger, Dr Lyès Merabet, président du bureau national du syndicat.
    Cette décision vient suite à la lenteur que prend le ministère de tutelle à appliquer les amendements prévus. Le syndicat fait, en effet, un bilan peu glorieux sur l’état d’avancement de la tutelle sur les différentes revendications débattues avec les différents ministres qui ont défilé à la tête de ce département ministériel. « Aucun dossier n’a bougé », a affirmé Dr Merabet en indiquant que le statut particulier tel qu’il est signé est loin de ce qui a été consenti par le syndicat.
    «A chaque fois qu’il y a changement de ministre, ils nous demandent de patienter, car le chef du département est nouveau », dénonce le syndicaliste en appuyant que seul les responsables changent mais pas la politique du secteur.
    Le syndicat est ainsi convaincu de la nécessité, après 6 mois de patience, de renouer avec la protestation. Le bureau national du syndicat se réunira le 27 avril 2013 à Alger pour évaluer la situation et décider des suites à donner au mouvement de protestation.
    A noter que les revendications du sont, entre autres, l’application de l’accord négocié en 2011 sur le projet d’amendement du statut particulier des praticiens de la santé publique, la promulgation du régime indemnitaire transversal dans les termes négociés en 2011, avec application rétroactive à partir de 2008, l’accès au grade de praticien en chef, selon le même accord, et la revalorisation des indemnités et primes spécifiques à la région du Grand Sud et l’équivalence des diplômes.
    Mina Adel

  6. Monsieur Nabil Bonsoir ,
    Vous avez raison , il n’ a y a pas de lien direct . Mais où voulez-vous qu’on insère ce genre de partage ? ! On peut tomber sur des articles intéressants qu’on aimerait copier/Coller sur ce site. Il faudrait un espace pour ça, je pense.
    Cordialement

  7. El-Flaye
    Hélas, une très mauvaise nouvelle ! Un drame !
    Nous venons d’apprendre avec une très grande tristesse le décès de ALLOU AZEDDINE ( Fils de Allou Tahar , le menuisier) , survenu dans un accident de voiture .
    Paix à son âme, condoléances à toute sa famille.

  8. Bonsoir
    Tout d’abord Allah yarham ALLOU AZEDDINE. Paix à son âme et toutes mes condoléances à sa famille.
    Ensuite, je trouve dommage qu’il y est tant de confusion et d’informations à tout va sur cette page. « Trop d’infos tue l’info !!! »
    Je ne dis pas que ces sujets ne sont pas intéressants. Loin de moi cette intension.
    Mais, cela empêche de parler en profondeur sur chaque sujet ! Car nous avons réellement besoin de réfléchir et de parler sur beaucoup de choses, j’insiste, en profondeur.
    Un forum est mis à la disposition de tout un chacun pour traiter n’importe quel sujet ! Ou si non, il suffit d’envoyer chaque article à Samir pour qu’il le mette sur le site à part !
    Ici, il est traité l’agriculture salvatrice. Des solutions à méditer et à approfondir sont proposées généreusement par Mr Larbi IKEN. C’est désolant qu’on les étouffe par d’autres informations.
    Très amicalement

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *