Rien de nouveau sous le soleil
Pierre , mer , terre,
Rochers et vagues,
Des arbres fantomatiques
Triturés par les vents
Terre rouge
De je ne sais quelle contrée.
La mienne par endroit prend toutes les couleurs de la mémoire
Les douleurs du présent
Lancinant voyage,
Attente imperturbable
Nouveau ?
Monde nouveau ?
Nous y avons cru un jour
C’était un cinq juillet
Malgré sept ans d’enfer
Nous y avons cru
Et nous y croyons encore
En attendant que ce jour se lève,
cette aube nouvelle,
nous bâtissons demain
en rêvant éveillé
Insignifiant dans l’univers,
Nous regardons le ciel
témoins de cet instant entre deux nuits infinies,
Serein nous relisons les paroles d’un sage:
« Patience dans l’azur »….
Rabah BELLILI
le 03 juillet 2013