Sidi-Aïch : L’aménagement urbain y bat son plein. La ville en plein chantier

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bejaia_2293868Les travaux relatifs à l’amélioration urbaine dans la ville de Sidi-Aïch semblent avancer à tâtons. Les principales artères du centre-ville se sont transformées depuis quelques moins en un véritable chantier. Les trottoirs ont vu un nouveau lifting, avec à la pose d’un nouveau carrelage aux couleurs chatoyantes. La description est bien surfaite, car les lenteurs accusées par ledit chantier causent d’énormes désagréments aux commerçants, aux riverains et aux automobilistes.
Les jours de canicule, l’air est irrespirable dans cette ville noyée dans des nuées de poussières à tel degré qu’elle semble être prise dans un vortex poussiéreux. Le trottoir censé être réservé aux piétons se trouve obstrué par toutes sortes de matériaux de construction. Cette situation ne leur a pas laissé le choix autre que de se rabattre sur la chaussée, se faufilant entre les norias de véhicules qu’enregistre ces derniers moins la ville de Sidi-Aïch. « Une enveloppe de six milliards de dinars est attribuée dans le cadre des projets sectoriels pour la réfection des trottoirs, et ce, dans un délai de neuf mois », corrobore M. Dj. Ayad, premier magistrat de la commune de Sidi-Aïch. Toutefois, les lenteurs qu’enregistre le projet risquent de courroucer davantage les riverains, remarquant de visu des travaux qui restent à la traîne. « Le pavage des trottoirs se fera sur l’ensemble des artères du centre-ville, notamment celle qui la traverse de bout en bout.
D’autres opérations d’aménagement urbain se feront incessamment afin de lui redorer son blason, et lui donner un cachet autre que celui qui ternit son image », dira notre interlocuteur. La population locale avait accueilli avec enthousiasme l’entame des travaux dudit chantier, mais au fil du temps, le désappointement prend le dessus compte tenu des moult désagréments causés par l’envergure du chantier. Les riverains et les commerçants redoutent l’arrivée des grandes pluies pouvant altérer la circulation et des piétons et des voitures. « Si la météo vient à se gâter, on pataugera dans la gadoue. Pour l’instant, on inhale la poussière à pleins poumons », ironise un commerçant du centre-ville.  L’aspect lugubre des anciennes bâtisses aux murs lézardés renvoie elle aussi une piètre image de la plus ancienne commune de la wilaya de Béjaïa. Les opérations de replâtrage se suivent et se ressemblent de l’avis de la population locale. « On est accoutumé à voir des réfections suivies d’autres travaux à vau-l’eau. L’absence de concertation entre les différents organismes se répercute négativement sur la préservation du bien-être public », s’indigne un sexagénaire.
Et à son ami d’enchaîner dans le même ordre d’idées : « Combien de fois on a constaté des travaux visant à améliorer le cadre de vie des citoyens, mais en l’espace d’un clin d’œil, des excavations à tout-va viennent éventrer les trottoirs, placettes publiques, chaussées… »
Bachir Djaïder 28 09 2014
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