La décharge publique située à environ deux kilomètres de la ville de Sidi Aïch, en allant vers Béjaïa, sur le lit de l’oued Soummam et la RN 26, une route de vacances très fréquentée par les automobilistes en été et en hiver, est un vrai casse-tête chinois pour les autorités communales, qui essayent de trouver le moyen de supprimer les nuisances qu’elle engendre. Selon Boudjou Mohand Seghir, l’adjoint au maire chargé du technique à l’APC de Sidi Aïch, un projet en cours de réalisation, financé dans le cadre des PCD, a été accordé. « Nous sommes conscients des désagréments que cette décharge publique cause aux automobilistes fréquentant la RN26. C’est pourquoi l’APC lui a affecté un projet qui est en cours de réalisation, dont le financement est pris en charge dans le cadre des PCD. Un mur longeant la RN26 pour la cacher aux regards des passants vient d’être érigé. Il reste à réaliser un quai pour permettre aux bennes tasseuse le déversement des déchets ménagers et un portail pour interdire l’accès aux personnes autres que les employés.
Une rétrochargeuse est affectée à ce site pour enfouissement des déchets. On est entrain de réfléchir comment éviter les incinérations, source de la pollution de l’air et de la nature», a expliqué en détail notre interlocuteur qui a précisé, par ailleurs, que la commune de Sidi Aïch fait parti des neuf communes de l’Aârch d’Ath Waghlis qui ont bénéficié d’un CET. « La décharge publique actuelle est appelée à être supprimée un jour. C’est-à-dire, quand le centre d’enfouissement technique qui concerne neuf communes, dont la notre, sera réalisé et opérationnel dans la commune de Tinebdar. Rentrant dans le cadre des PSD, ce projet salutaire est sur la bonne voie », a ajouté notre interlocuteur.
L. Beddar 27/06/2013
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