YENNAYER 2962: BÉJAÏA Le jour de l'An sera chômé, payé et fêté

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Aujourd’hui, la région de basse Kabylie célèbrera, à l’instar de toutes les régions du pays et du Maghreb, le premier jour de l’An berbère 2962. Ce jour est toujours là pour nous rappeler que nos racines remontent loin, très très loin dans l’histoire de l’humanité. Notre premier royaume amazigh naissait sous l’autorité d’un roi nommé Chachnaq, qui avait libéré son territoire de la domination des pharaons. Depuis cette époque lointaine, les populations maghrébines fêtent leur indépendance par des festivités traditionnelles. C’est encore le cas aujourd’hui, même si d’autres aspects se sont greffés pour donner plus de sens et de valeur à ce jour. Pour tout l’or du monde les populations, notamment rurales, ne manqueraient un rendez-vous pareil tant il marque une tradition ancestrale comme beaucoup d’autres auxquelles les Kabyles restent fièrement attachés. Aujourd’hui, pas un foyer, pas un village ne restera en marge de la célébration, qui se fera à coup sûr dans un esprit festif, rassembleur et surtout porteur de cet élan unificateur dont a besoin un peuple épris de son identité. Bejaia et ses contrées ne vivent depuis quelques jours que pour ce jour.
Un jour qui ne ressemble à aucun autre et qui se fête d’une manière singulière. Il y aura de tout. Du couscous à la traditionnelle, des premières coupes de cheveux pour les enfants, des boeufs à sacrifier, de la danse et des chants, bref, la basse Kabylie vivra collectivement et solidairement une veillée et un jour pas comme les autres. Le choix du Jour de l´An pour la première coupe de cheveux des enfants n´est pas fortuit, puisque ce baptême s´est souvent déroulé en cette période qui marque les premiers jours d´une année que tout un chacun espère prospère. Le retour aux sources est une pratique récurrente dans les villages de Kabylie ces dernières années. Elle le sera encore cette année eu égard aux échos et invitations qui nous parviennent pratiquement de toutes les contrées de la wilaya de Bejaia. La réhabilitation des actes de solidarité et commémoratifs se poursuit pour donner l´impression d´un besoin profond ressenti par les habitants qui se rendent compte que leurs ancêtres n´avaient pas tort de perpétuer certains événements. A l´initiative des associations et des comités de village, la célébration du Jour de l´An berbère sera marquée par des actions qui n’ont de valeur que de ressusciter des coutumes ancestrales qui ont toujours distingué la région de Kabylie. Le Nouvel An amazigh, qui coïncide avec le 12 janvier, intervient cette année dans un contexte plus serein comparé à celui de l’année passée.
L’événement qui, d’ordinaire, offrait l’occasion de célébrations joyeuses et d’échanges de visites et de souhaits, sera donc cool. A Béjaïa, les festivités seront plus nombreuses. Dans toutes les localités des programmes ont été concoctés s’articulant sur des activités culturelles et ludiques pour marquer ce passage à l’An 2962 du calendrier amazigh. Musique, théâtre, chorales, poésie, conférences, expositions thématiques et dégustation de mets traditionnels seront au menu de ces manifestations qui ne manqueront pas de drainer beaucoup de monde. Une ambiance similaire est annoncée dans la municipalité d’Akfadou, Tibane, Souk Oufella dans la circonscription de Sidi Aïch. Il en sera de même du côté d’Akbou, Tazmalt et les hauteurs de Seddouk. Du côté du Sahel, Kherrata, Darguina, Souk El Tenine Aokas, Tichy seront autant de localités qui veilleront pour saluer le jour de l’An amazigh. Au chef-lieu de wilaya, ce premier jour du calendrier agraire nord-africain sera celui des étudiants qui, non seulement en feront une journée fériée, chômée et payée, mais aussi une nuit de fête dans les campus et les résidences. Comme toujours, les écoliers resteront chez eux.
Le jour de l’An on ne travaille pas et on ne va pas à l’école. Bref, cette fête ancestrale, vieille de 3000 ans, sera diversement célébrée et les rites diffèrent d’une contrée à l’autre.

3 thoughts on “YENNAYER 2962: BÉJAÏA Le jour de l'An sera chômé, payé et fêté

  1. L’inculture de ces pseudo-journalistes n’a d »égale que leur prétention.
    Depuis quand désigne-ton la région de Bgayet par basse Kabylie?.
    Pourtant leurs maîtres françcais désignaient par basse la plaine des Issers située dans leur « grande » ou « haute », pour notre vadte région qui va de Bordj-Bou arreridj a Collo. ils l’ont plutôt appelé , comble de la bêtise, petite Kabylie.
    Décidément ces « grands » intellos complexés ne savent plus par quoi nous désigner:bas ou petis ????
    Je leur propose plutôt de ne plus parler de nous, comme ça ils ne risquent plus de se tromper et on ne se portera que mieux de notre côté loin de leur ignorance crasse……………………………

  2. 2962, eh-oui ! On est plus avancés à M’zita qu’à New York, dis-donc ! Le génie qui a trouvé ça….

  3. Bonjour a3likoum,
    Je souhaite partager avec vous un point qui me tient à coeur ou qui m’écoeure, devrais-je dire :
    ••• LE PISTON FLAGRANT •••
    ♦♦ Ah, qu’est-ce qu’il nous aura fait voir de toutes les couleurs, celui-là ♦♦
    Voici , de mon mon point de vue, comment commencer à venir à bout , petit à petit de ce signe de mauvaise éducation :
    Je vais m’utiliser moi-même comme cobaye dans ce qui va suivre:
    ◘ Cas N°1
    -Je suis à la mairie de Sidi-Aïch pour un acte de naissance. Sur mon tiquet d’attente ,c’est marqué 19. Sur l’afficheur des appelants, c’est marqué 36. Parfait ! Il y a 16 personnes avant moi. J’attends mon tour comme tout le monde. Comme tout le monde , je suis aussi fatigué d’attendre et peut-être pressé.
    Mais voici, qu’un monsieur d’une grande allure , costard cravate, fonce directement vers un guichet. Pas de problème.Il a peut-être besoin juste d’un petit renseignement. Ca arrive. Ma3liche ! Au bout de 10 mn, je constate que ce monsieur se met à discuter avec le guichetier. J’interviens gentiment : Eggle3nayek a siyed , madha bik , on est pressés !
    Il va me regarder de travers et je le regarderai droit dans les yeux mais avec toujours le sourire.
    ◘ Cas N°2:
    M3a sbeh rabi , je suis devant la porte d’entrée de la poste . j’attens l’ouverture .
    Je sais que je suis le 5 ème dans la file. Tout le monde sait que je suis le 5ème. Je dois coûte que coûte retrouver ma 5 ème place à l’intérieur de la poste.
    Le postier commence son travail et voilà qu’un notable de la ville arrive accompagné d’un personne pour lui faciliter l’accès au guichet. Niet !
    Toujours gentiment, je lui demande de respecter la chaîne. s’il ne veut pas m’écouter ou que les autres ne veulent pas intervenir pour m’aider.Tant pis. Quand arrivera ma 5 ème place, il ne passera pas avant moi. Notable ou pas !
    S’il est notable ,c’est pour lui . S’il est important, c’est pour lui qu’il l’est, pas pour moi.
    ◘ Cas N°3
    J’attends ma bonbonne de gaz . Chez Naftal. C’est affiché 1 bonbonne par personne. OK.
    Je vois untel se faire servir 3 bonbonnes . Non, négatif ! J’interpelle le monsieur de Naftal. On a bien dit 1 par personne. Le client peut le prendre mal.Qu’il le prenne mal ! Et si arrive mon tour , il n’y a plus rien ??? C’est qui , qui a pris ma part ?
    Après le client indélicat, je m’en prendrai à l’agent de Naftal à son tour.
    On est 70 à attendre dans le froid .Qu’est-ce qu’il peut faire ???
    ◘ CAS n°4
    Je dois renouveler mon passeport à la Daïra. J’ai un dossier complet. J’attends mon tour. Salam alikoum et je me présente au guichet. Comme tout le monde.Pourquoi j’irai demander l’intervention du secrétaire général ( que je connais peut-être) pour un document auquel j’ai droit.?
    On ne peut pas me le refuser, je suis en règle. Si je suis du genre impatient , j’entame une conversation avec quelqu’un, je parle foot ou je tripote mon potable.
    ◘ Cas N°5:
    J’ai un soin dentaire, j’appelle mon dentiste. Allo, est-ce que je peux passer ? A quelle heure, tu penses que je peux passer?
    -Il me répond -Désolé @ Md Tahar , je suis vraiment débordé.
    Je décide quand-même de tenter ma chance .J’y vais. Je m’installe dans la salle d’attente et comme son nom l’indique , j’attends. Mais, je n’ai pas à lui forcer la main puisqu’il m’a dit au tél que ce n’ était pas le bon jour pour passer. Alors je continue à attendre. Si c’est trop lent, je me casse.
    Mais si à l’inverse, il m’a fixé un RDV à 15h00 et que je vois passer quelqu’un avant moi. Je me lève pour aller voir ce qui se passe.
    Il est 15h00. C’est mon tour .
    Personne ne doit passer avant moi sauf urgence (rage de dent, enfant , personne âgée etc…) et à la condition qu’on m’en informe !
    On peut citer des dizaines de cas comme ça……………..
    L’essentiel étant de ne pas laisser se faire prendre sa place par piston.
    Quel que soit le rang de ce pistonné. Il a beau être ce qu’il veut. Il n’est pas le bon Dieu. Donc, il attendra son tour comme tout le monde et surtout comme moi qui ne suis qu’un simple citoyen.
    ☺ NE JAMAIS SE LAISSER IMPRESSIONNER PAR L’ALLURE, LA GRANDE GUEULE, LE VERBE OU LA PROFESSION DE QUELQU’UN. A PARTIR DU MOMENT OU ON N’EST PAS DANS SON BUREAU ET QU’IL N’EST PAS DE SERVICE , IL EST CITOYEN COMME TOUT LE MONDE. UN PISTONNE QUI VOUS MENACE DU GENRE :  » VOUS AUREZ DE MES NOUVELLES ! » C’EST DU RIH FA RIH. VOUS N’AUREZ NI DE SES NOUVELLES OUALLA HOUM YAHZANOUNE ☺
    —Quant au piston de plus en plus discret, c’est un bon début . Plus on est discrets plus c’est la preuve que  » le pistonné et le pistonneur  » craignent l’opinion—
    ☺ Evidemment , ça ne marchera que si la majorité ne recourt pas au piston .
    Messieurs les guichetiers devraient aussi faire l’effort d’éviter les quatre bises avec les clients et les administrés. Ca fait mauvaise impression.
    🙂 Good day every body 🙂

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