Ils l'ont dit n° 01

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« Cette fois, si je quitte le village, je serai comme une fourmi ailée. Là où mes ailes me poseront, j’y resterai » Cheikh Elhasnaoui
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« La musique n’a pas de frontières. Si cela était possible, je chanterais dans toutes les langues. Même en chinois » Akli Yahiaten
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« Je ne peux pas chanter autre chose que ce que je pense car ce que j’aime par-dessus tout, c’est ma liberté » Slimane Azem
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« Le monde serait triste sans les kabyles. Il le serait encore plus s’il n’y avait qu’eux » Idir
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« Chez nous, c’est quand un artiste meurt qu’on pense à lui » Youcef Abedjaoui
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« Il faut arriver à ce que le fait amazigh devienne une réalité de tous les jours, au cinéma et à la télévision » A. Bouguermouh
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« Il est essentiel que les lettres de tifinagh soient lisibles sur mes toiles » Abdelmalek Cherid
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« La musique, c’est dans l’âme. On ne compose pas avec les yeux ! » Brahim Tayeb
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« Kateb Yacine est le seul qui nous a aidé matériellement » Debza
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« Je crois que ce qui compte dans une vie, c’est l’intensité pas la durée. Brel
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« On a tous mal aux dents de la même façon. Tout le restant, c’est du racisme » » Brel
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« On meurt d’un coup de poignard dans le dos ou d’un accident de voiture. On ne meurt pas d’humiliation ou de se casser la gueule » Brel
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« C’est n’être bon à rien de n’être bon qu’à soi » Voltaire

68 thoughts on “Ils l'ont dit n° 01

  1. Il l’a dit. Il l’a fait !!! Ses ailes l’ont posé, défnitivement, à Saint-Pierre de la Réunion, soit à plus de douze mille kilomètres de son village natal Ihasnawen où il ne reviendra plus jamais….
    Qui n’a pas écouté Elhasnaoui, n’est-ce un court instant, ne saura pas ce  »Cheikh » veut dire !
    Aux fous amoureux, je les invite à écouter « Fadhma » et aux nostalgiques « Ayen Ayen » ; mais attention, c’est à s’en mordre les doigts !
    Dha cheikh ad-wa-wal !!!

  2. Azul,
    Juste une anecdote qui m’a beaucoup fait rire. Il y a 2 ans en arriere. aLORS que le public réclamait à akli Yahiathen d’interpreter « Al Manfi »,un groupe de jeunes s’est mis à huer,du fond de la salle parce que c’est soit-disant, de l’arabe. Yahiathen leur a repondu  » zafar nagh kim ». Je me suis régalé avec cette chanson.
    Tanemirt

  3. Bonjour shab leflaye,
    J’ai lu dans une interview donné à la depeche de kabylie une réponce de Amour abdenour sur sa sélébtrité. Il a répondu « Vedette, non! Joublie que je suis connue. Je suis le fils d’une montagne de notre chére kabylie ».
    Alors moi, je vote pour cette trrés belle réponce comme pharse de notre trés cher Abdenour
     » JE SUIS LE FILS D’UNE MONTAGNE DE NOTRE CHERE KABYLIE  »
    J’en profite aussi pour passer un grand bonjour à ma copine Sabrina qui me reconaitra. . HINDA.L de Saint-Etienne- Merci

  4. Bonjour,
    Je suis plus que ravi de voir notre cher Samir déborder d’autant d’idées. Il ne se passe pas un jour sans que je ne jette un coup d’oeil sur le site. Un peu de culture ne fait pas de mal. Cependant, je suis un peu déçu de ne pas voir figurer (en tête) une des citations les plus célèbres au monde, d’un fils d’El-Flaye et pas des moindres: MARCEL MOULOUDJI !!! Une citation devenue une référence, reprise dans de grandes oeuvres et traduite dans toutes les langues ( sauf peut-être en arabe,ce qui ne m’étonnerait pas du tout !!!) Cette citation est la suivante:
    ******  » Catholique par ma mère, musulman par mon père, un peu juif par mon fils…et athéee, grâce à Dieu ».******
    J’ajouterai ceci : TISSARFINE aura, entre autres, donné à El-Flaye:
    1-La première école ( une classe) de notre histoire qui a ouvert ses portes le 05/10/1885, puis aménagée en poste (PTT) avant de devenir l’anciènne épicerie de khali Saïd ou-Oudha (Allah irahmou). Donc, la 1ère école d’El-FLAYE, n’est pas l’école de garçons et date bien d’avant 1892.
    2-Marcel Mouloudji
    4-Djemad Chérif (Membre du comité central du parti communiste algérien, Député de l’assemblée nationale française en 1946, farouche défenseur des intérrêts de la population algérienne, face aux colonialistes. Le 12/02/1948, il « engueula » publiquement et très sévèrement à l’assemblée nationale, l’ancien ministre de l’intérieur Jules Moch sur sa politique répressive…Si Chérif décéda le 23/02/1985 à Alger.
    5-Notre très cher et aimé Amour Abdenour
    –Là tout de suite, j’ai envie d’un bon petit café chez notre cher MEDJDOUB–
    *************VIVE TISSERFINE ET VIVE LE TOUT EL-FLAYE**************

  5. Parole visionnaire d’un grand artiste:
    (*)  » LE SHOW-BIZ TUE L’ART  » Rachid FERHANI
    (*) Réf/Source  » Le soir d’Algére du 13/09/1994 « 

  6. vive Avdanour
    Vive AlHafid
    VIVE Bachkar
    VIVE NAFAA
    VIVE KARIM GADLANE
    EN SENFICHE DES KARTIER – NOUS ON VEUS DU TRVAIlle et VIVR BIEN ET PIS CEST TOUS
    IPIRIMI ALFILMIK AMESSIEUR SMAIL

  7. « La sculpture est l’objet de ma libération » Hassam Ahmed (Sculpteur)
    Réf : Le Soir d’Algérie du 12/06/1994- Page 11

  8. « Je n’ai pas besoin de mes yeux pour fredonner des airs au plus profond de mon être » AÏSSANI SADI
    * Réf: Le Soir d’Algérie du 26/08/1994

  9. « J’ignorais que j’allais découvrir un millieu où le commerce prime sur l’art » HASSAM MAMOUNE (Chanteur)
    *Réf: Liberté du 13/09/1993

  10. « Les chansons du  » Chtih Wardih », du « Je t’aime, moi non plus « ; c’est du bricolage technique. Ce n’est pas de l’art  »
    AMOUR HAFID (Chanteur-Auteur-Compositeur)

  11. « Certains critiquent le « R » un peu particulier dans la voix du chanteur Karim Iguedlane. Cela ne constitue aucune une gêne. Ca lui donne même un certain charme. D’ailleurs, on retrouve ce fameux « R » grésillant, tout aussi bien chez Cheikh Elhasnaoui que Abdelkader Chaou et bien d’autres… »

  12. « Ma peinture est le reflet de mon identité culturelle » HASSAN CHERID (Artiste-Peintre)
    On doit un hommage à cet artiste de talent !
    Pensées pour toi Hassan.

  13. SUR L’IMMIGRATION:
    *  » Immigrant,Individu mal informé qui pense qu’un pays est meilleur qu’un autre » Ambroise
    PIERCE
    * « L’Amérique est une étrange nation d’immigrés qui prétend le contraire  » Junot DIAZ
    * « Quiconque a le malheur d’immigrer une fois -une seule-! restera toujours métèque toute sa vie, et étranger partout, même dans son opays d’origine. C’est notre malédiction à nous, immigrants »
    Pan BOUYAKAS
    * « A l’immigartion subie, je préfère l’immigration choisie » Nocolas SARKOZY
    ** « Partir est un verbe du 1er groupe qui enchante celui qui le conjugue au futur proche. Au subjonctif présent, c’est une autre affaire… ! » Tahar TAÏBI
    ———————————————————————————
    SUR LE BONHEUR
    * « (…) Le bonheur ne dépend pas de ce qui nous manque, mais de la façon dont nous nous servons de ce que nous avons  » Arnaud DESJARDINS
    ** « Avec le fagot d’années qu’on est prêts à courrir dérrière le bonheur, il y a de quoi faire plusieurs fois le tour de la terre, à dos d’âne » Tahar TAÏBI
    * « Le bonheur dont on se souvient est souvent un bonheur perdu » Hélène RIOUX
    * « Le bonheur est une chose terrible à supporter. Surtout lorsque ce bonheur n’est pas celui pourquoi on avait arrangé toute sa vie » Alain-FOURNIER
    ——————————————
    *Source: EVENE.FR/ tOUTE LA CULTURE.
    **Extrait du roman « COMME DIRAIT L’AUTRE »

  14. Chers Elflaynautes,
    Vous avez relevé une citation dans un journal ! Un dicton, vous plaît ? Une sagesse, un mot de l’esprit, ou une phrase dont vous êtes l’auteur…
    ALLEZ-Y, FAITES-VOUS PLAISIR , FAITES-NOUS PLAISR, PARTAGEONS-LES ENSEMBLE SUR CE SITE.
    *** N’oubliez pas les guillemets, de citer le nom de l’auteur et d’indiquer, si possible, votre source ***
    Bonne continuation

  15. Je ne la connaissais pas celle-la, Radmo ! Elle est superbe. Tu vois, quand tu veux … !!!
    ************
    P.S: Quelqu’un m’a appelé toute à l’heure, pour me corriger sur le verbe « partir ». Seulement voilà, dans cette citation, il s’agit d’un jeu de mot. Partir est une allusion au (1er groupe de partants) et non au groupe du verbe, lui-même.
    Merci, quand-même.

  16. a la question d’une femme a Mouloudji, il lui repond: « ja t’aime pas, mais je n’ai que toi »

  17. « Il faut aimer au-dessus de ses moyens » J-Boubon-Busset
    « L’amour est la seule chose dont on n’a jamais assez » H-Millet
    L’amour est comme le vent, nous ne savons pas d’où il vient » Balzac

  18. « TON AMOUR A DES RACINES QUI ONT PRIS DANS MON COEUR »
    Cheikh Elhasnaoui /// Extrait de la chanson « Fadhma »

  19. et moi je vous dis « thavrats lparis, akhir lmanda lyou » je traduit: « une lettre de Paris, vaut mieux qu’un mandat de Lyon ». une citation des vielles du village.

  20. @ Moha
    « Elles ont, malheureusement, raison. C’est vérifié et je le confirme ! Lyon est une grande ville bourgeeoise. De réputation nationale, les lyonnais sont des gens très froids. A 19h00, tout est presque fermé. A part, deux, trois trucs, il n’ y a pas grand-chose à visiter. J’adore cette citation et ne rate aucune occasion pour la balancer aux lyonnais mais qui eux, de leur côté, n’aiment Paris et les Parisiens, alors là, du tout !!!
    Ici, les Kabyles sont très minoritaires et ceux de Leflaye, se comptent sur le bout des doigts : une dizaine tout au plus. Quand on me dit, c’est la 2ème ville de France, je réponds toujours  » Mais qu’est-ce serait alors, si elle ne l’était pas…???  »
    Il y a toujours l’OL mais comme je suis pas très foot !

  21. DE BOUCHE A OREILLE:
    « On t’aide plus mort que vivant »
    « Si tu es simple, tu ne fais pas rêver »
    « Tu vaux ce que t’as »
    « Les émigrés viennent plus pour nous montrer leurs voitures que par nostalgie »
    « On prend soin de ses parents en fonction des pensions qu’ils touchent »
    « Si tu as de l’argent, même si tu marches tout nu, personne ne verra rien »
    « Si tu as une voiture, tu seras invité à tous les mariages »
    ( A suivre…)

  22. DE BOUCHE A OREILLE (Paroles de café) ———Suite et fin———-
    « Soit on a changé d’époque, soit l’époque nous a changés »
    « Certains vieux ( 55/65 ans) sont un très mauvais exemple pour les jeunes, en matière de moeurs et il y en a, au moins, un ou deux par quartier et ça ,tout le monde le sait »
    « Promenez-vous un peu à travers champs, faites un tour du côté de « AKKACHI », « AVRID IRAGUANE »…pour voir, jusqu’où leflaye est tombé bas »
    « Les émigrés qui se font petits n’ont rien compris ; on en sait plus que vous sur pas mal de choses »
    « Les émigrés qui s’accrochent aux bons vieux souvenirs du village, n’intéressent personne »
    « Parlez-nous de belles bagnoles, des filles, de la belle vie. Ne venez pas nous raconter vos vieilles histoires de l’époque de TIVLADHINE, etc… Si par nostalgie, ça vous manque. PAS NOUS ! »
    « Subitement, vous vous intéressez à ces mêmes choses qui vous ont fait fuire »
    « On s’en fiche de Saïd Sadi, Aït Ahmed et tous les autres….On veut du pain; on veut vivre, point barre »
    « On a longtemps cru aux principes et au valeurs de certains. Pourtant, ils n’ont pas hésités une seconde à se naturalisé français »
    « Puisque vous avez fait le choix de partire, pourquoi cherchez-vous à savoir ce qui se passe ici. C’est male- sain d’être curieux, les gars, voyons ! »
    « S’il vous plait, arrétez de prendre en photos de vieux machins. Vous êtes ridicules ! »
    etc…etc…etc….
    —JE SUIS SUR QUE VIVRE A L’ETRANGER AIDE A AIMER SON PAYS DORIGINE—
    RESTE A SAVOIRE POURQUOI ?????????
    THE END and SEE YOU

  23. De San Salvatore aux fins fonds des favelas, des Via Apias de Rome aux dédales du Caire. De la plus petite bourgade d’Angorre au plus perché hameau de M’zita…Des faits divers, des cas isolés, des commérrages de mémères, des anormalités, etc…existent partout dans le monde. Leflaye ne peut pas y échapper car il n’est pas habité par des androïdes mais par des êtres humains. Un être humain n’est pas fait pour être parfait. Selon le mental, l’éducation, les manques, la pauvre tête qu’on a…Chacun d’entre-nous a ses qualités et ses défauts. Je vois très bien à quoi vous faites allusion, cher Hocine ! La parabole, internet et le téléhone portable sont des inventions formidables. Elles donnent accès à tout et facilitent les choses mais alors, « TOUTES » les choses. On peut très bien se régaler d’un bon match de foot sur canal+, tout comme on peut voir autre chose??? On peut faire le tour du monde sur internet, en quelques clics, tout comme on peut visiter autre chose ??? On peut passer un coup de fil chez soi pour s’assurer que tout va bien, tout comme on peut appeler ailleurs, pour autre chose ??? Je ne dis pas que c’est bien mais les choses sont ce qu’elles sont. Les parents ne peuvent pas tout contrôler. Essayez de vérouiller un ordinateur pour un môme de 14 ans, vous verrez ce qu’il fera de votre pirouette ! Je note que dans votre commentaire, les immigrés ne sont pas épargnés, non plus. Personnellement, je ne me considère pas comme immigré au sens qu’on lui donne généralement, mais comme un déplacé. Mais peu importe et qu’à cela ne tienne ! Quand « les immigrés » rentrent au pays, ils ne vont pas toquer aux portes des gens. Ils rentrent « CHEZ EUX ». Ils n’ont pas besoin d’accréditation pour rentrer chez eux. Bon sang ! S’ils veulent faire des photos, qu’ils les fassent, leurs photos ! Si, comme vous l’avez rapporté, certains immigrés aiment évoquer de vieux souvenirs, qu’ils les évoquent ! Ils n’ont pas besoin de bénédiction pour ce faire. Ca les regarde ! Vous ajoutez que d’autres aiment se montrer aux volans de leurs voitures. Je n’ai jamais vu de banderole où c’est marqué  » Regardez-moi, j’ai une belle voiture ». Celui qui en a une, tant mieux pour lui. Celui qui n’en a pas, Anchalllah, qu’il en aura une très belle et même de type « dernier modèle ».
    A partir du moment où l’on ne porte pas préjudice à autrui, que chacun fasse sa vie comme il l’entend. Que chacun mène sa barque au port qu’il veut ! Quand,on est de quelque part, de Leflaye ou d’ailleurs, et qu’on n’est pas satisfait de sa situation. Il faut penser à la changer mais à la changer vraiment. Ce n’est pas en cherchant des failles chez l’autre, qu’on y arrive.
    Pour le reste, je crois que (El-Flaye) mérite mieux que ce genre de débat. De très belles citations existent. Nos anciens nous ont laissé un trésor en matière de sagesse. A nous de les trouver et de les mettre en ligne sur ( leflaye.net). Elles serviront un jour ou l’autre.
    P.S: Cher Hocine, ce n’est pas à vous que j’ai répondu mais aux « Paroles de café », comme vous avez si bien d’ailleurs, intitulé votre commentaire.
    Cordialement

  24. Belle intervention de Tt ! Je nai pas tous compris mais ca me va. Je vous rapele que je nai fais que raporté ce qui se dit dans les cafés. Je vois que le cite a de sacrés costods. Ca fait plaisir !
    Voici quelques dicton mais je ne sais pas les traduire en francais :
    « Akachad arathhakragh akisvoundale »
    « Win ivghane adighaze armouj hadhar athissalkki »
    « winna isaâne zimar iskrasse zikkar »
    « ismami lakhrif galyali »
    « idarniss agvalaâ itsmamid dalaâ »
    « Kim wlache-vad atsazradh- dou adawidh »
    « Atatsrou yemak wama attasrou yema »
    « karghagh gma, karhagh wina athiwthane »
    « Dhi maâfane igfoukane amane »
    Je reviendrais avec d’autre citations.
    More and more !
    Azul

  25. « On ne cache pas le soleil avec un tamis »
    Bisous a la famille Lassouane, à tignatine et leflay que j’ai hate de visiter

  26. Salut
    « On ne peut pas cacher le soleil avec un tamis »
    « Si la laine poussait sur le dos des lions , peu d’hommes porteraient le burnous »
    (Adages kabyles)

  27. « blad miki ou rayesha charlot » en francais « un pays miki et charlot son president ».
    asma ara s3arkant i wuccen adi tava3 iba3ouchen
    .

  28. « blad miki ou rayesha charlot » en francais « un pays miki et charlot son president ».
    asma ara s3arkant i wuccen adi tava3 iba3ouchen

  29. azul ahmayen a-yath-leflay
    « thanayak thaburt ariyi adharagh labbla »
    « dal maândha athnudhin iganghan argaz urudhin »
    « afkansas iwaghyul thawardats atisfouh iccats »
    ———————————————-
    « la vie est une fleur-L’amour en est le miel » victor Hugo
    « Si tu veux savoir ce que ton voisin pense de toi- Provoque-le »
    Tagmats

  30. IRONIE DE L’HISTOIRE: Le changement en marche !
    Finalement, le changement ne viendra pas des intellectuels qui ont perdu un temps fou à entretenir leur statut particulier mais des jeunes qu’on traite souvent à tort de « voyous ».
    Deux raisons simples démontrent qu’ils sont plus intelligents et perspicaces qu’ils en ont l’air:
    1-Ils ne sont pas prudes et n’ont pas froid aux yeux.
    2-Ils s’en foutent complétement de l’ordre établi
    Contrairement à notre génération de quinquagénaires qui avions cru bon de nous débrouiller, chacun à sa façon, (qui via un parti politique, qui par copinage, qui par un cousin haut placé …) avec le système en place, les dits « voyous »,eux rejettent tout en bloc. Ils ne respectent pas untel au détriment de l’autre. Ils ne fonctionnent pas « à la carte », ne sont pas condionnés et sont fondamentalement spontanés.
    Si nous prenons, l’exemple d’une chaîne ( que Fellag a savamment dénoncée dans ses skechts) ; ils veillent(fait nouveau) à ce que chacun attende gentiment son tour et n’hésitent pas une seconde à dénoncer publiquement, un passe-droit. Du coup, le piston se fait plus discret. Le pistonné se fait très petit et s’éclipse par la petite porte. Le « pistonneur »,lui, tente désespèrement de se justifier.
    ALORS, POURQUOI ABORDER UN TEL SUJET ?
    Il en est ressorti d’une brève relecture des commentaires, postés ici, que le thème « riche- pauvre » est récurrent si bien qu’il semble constituer un frein aux propositions dignes d’intérêt et ô combien altruistes, des uns et des autres. Il me semble, à moi en tout cas, qu’il n’est pas souhaitable de s’attarder sur un thème aussi sombre que celui de la pauvreté car elle est dénoncée et combattue dans le monde entier, depuis des lustres.
    J’en profite, en espérant ne pas dire de bêtises (Dieu sait ce que je dis comme bêtises, parfois), ni de jouer aux intellectuels du dimanche, pour espérer décomplexer ceux qui se considèrent comme les damnés de la terre en leur disant simplement, ceci: IL N’Y A PAS DE RICHES A EL-FLAYE ! IL N’EN Y A JAMAIS EU !
    Al’image du reste du pays, notre société ne fonctionne pas au mérite mais à l’héritage.
    CA VEUT DIRE QUOI ?
    Ca veut dire qu’on ne peut pas vivre de son seul salaire. Ca veut dire que sans cette rente complémentaire dont certaines familles ont eu la chance d’hériter ; tout le monde s’essouflerait de la même manière. Mais peut-on se considérer riches, si notre aisance relative dépendait entièrement de la survie d’un pensionné de guerre ou de France ? Les statsitiques montrent clairement que d’ici à 2020, plus aucune pension d’ici ou de là-bas, ne sera versée car les bénéficaires auront, hélas, tous disparus. Ce sera la fin d’un système et d’une époque ! Cette question de l’euro à laquelle, j’ai eu à repondre à certains maladroitement indiscrets, ne se renouvellera pas. Il n’ y aura pas de futurs retraités de France. Dit autrement, l’euro qui fait des heureux , ne vaudra plus rien. Les émigrés d’hier avaient leur projéniture à Leflaye. Pas ceux d’aujourd’hui. Ils auront beau y construire des palais, éduquer leurs enfants à la « blédienne », ils ne rentreront pas car ils auront passé toute leur enfance et fait leur vie alleurs. Nous savons tous, que les meilleurs moments dont on est nostalgiques sont ceux de notre enfance. Quelle ait été heureuse ou pas ! Pourquoi ? Je n’en sais trop rien.
    Je ne suis pas psy pas plus que je ne suis sociologue. Ce dont je suis certain, c’est qu’à l’avenir, il n’y aura plus de « shab l’euro ». C’est inéluctable !
    Alors que restera-t-il aux descendants de ce qu’on appelle exagérément « les riches » ? Rien ou presque.
    Moralité: Seules les études, une bonne formation et une envie de s’en sortir, mettront hors compétition la misère et l’indigence.
    Pour revenir à ces jeunes « voyous » pour lesquels je reconnais un certain mérite dans les changements qui soufflent sur les pays émergents, tout en condamnant ( mais ai-je besoin de le souligner ici ) tout acte irrespectueux. Je n’ai pas peur de dire qu’ils sont une aubaine pour les petites gens et un véritable casse-tête, pour les tenants de la suprématie. Désormais, ils faudra compter avec eux.
    Pour conclure, ( à mon avis), le débat sur la pauvreté ne devrait pas empêcher les bonnes idées de se faire jour et des projets ambitieux pour notre village de voir le jour. L’un ne doit barrer la route à l’autre. Par ailleurs, je trouve géniale , l’idée de Améziane de réhabiliter bien des choses de notre patrimoine commnun.
    Petite précision : J’entends par « voyous », tous ces jeunes rebelles qui refusent d’entrer dans les rangs et qui dotée d’une nouvelle mentalité, disent « Non », à la hogra.
    C’est mon point de vue et il se peut que j’aie tort.
    T.T

    1. Réponse à TT
      Vous l’avez dit car justement vous avez tort ! Vous écrivez bien, ça c’est indéniable. Mais, je ne partage pas du tout, votre état d’esprit.
      a-Le changement viendra de tout le peuple et pas seulement des jeunes.
      b-Les pensions auxquelles vous faites allusion, sont le fruit des hommes qui ont vécu les affres de l’exil et sacrifié leurs vies
      c-Il n’y a pas lieu de se justifier vis-à-vis des pauvres, ni de personne
      d-Tout le monde aspire à être riche et les pauvres en premier, d’ailleurs
      e-Il n’y a pas de rééllement pauvres à Leflaye. Certains le sont devenus parce qu’ils rechignent sur le travail.
      f-Certains vivent correctement dont beaucoup sont partis de rien
      g-D’autres ont tout simplement raté des occasions de s’en sortir en s’empressant de claquer le peu d’argent qui leur est tombé du ciel, à gauche , à droite
      h-Il y en a qui veulent avoir tout et de suite, sinon rien
      i-D’autres encore rejettent leur situation en faisant le choix de baisser les bras
      k-Il y a beaucoup de jalousie dans l’air
      j-etc…etc…etc…(je peux vous faire tout l’alphabet, si vous voulez !)
      Le seul point que je partage avec vous et c’est très bien dit: ce sont les études qu’il ne faut jamais perdre de vue car on en aura besoin le jour venu. Un soutien n’est jamais éternel. Ca, c’est sûr !
      Pour les reste, je vous le dis franchement , il vaut mieux riche et malade que pauvre et malade car le mal touche les uns comme les autres. Il n’ y a pas de mal à être riche, il n’y a pas de honte, à être pauvre.
      Mais entre-nous, ce sujet commence à devenir agaçant. Soyez gentils, ne faites pas de commentaires, après moi, sur la même chose. Passons à autre chose, SVP !
      Merci

  31. « Alger-Républicain, 7 Juin 1939
    ../.. Dans le village d’El-Flay , au-dessus du centre de Sidi-Aïch, on cite et on montre des familles qui restent souvent deux et trois jours sans manger. La plupart des familles de ce village ajoutent au menu quotidien de racines et de galettes, les graines de pin qu’elles peuvent trouver en forêt …/… »
    Albert Camus
    Prix Nobel de littérature
    Si vous appelez ça, être riches ,vous ???
    Cher Lounis, je ne me hasarde jamais à faire un commentaire, si je n’ai pas d’éléments probants. Cela dit ! Je ne suis pas l’avocat des pauvres, mais je n’aime pas beaucoup le mépris avéré de certains, à leur endroit.
    Je conçois le mépris comme une forme de violence. Accpeteriez-vous qu’on vous agresse, gratuitement ?
    ****
    « Le mépris est une pillule qu’on peut avaler mais qu’on ne peut mâcher », écrivit Molière.
    Salutations !

  32. BONJOUR
    Je suis daccord avec lounis en ce sens qu’on n’a pas a sexcusé parecqu’on a une vie confortable. Je suis daccord avec TT en ce sens qui’il ne faut pas non plus qu’on « haggar » les maleureux. Par contre, je suis surprise et en meme temps très honorée de savoir que le gRAND Albert Camus a parlé de leflaye, dans ses ECRIS. Comme quoi !!!!
    Moi, je propose quon parle de l amitié et voici ce que jai trouvé sur INTERNET. JE VOUS LES DIT,un par un et vous me donneréz votre avis.

  33. « PEU D’AMITIES SUBSISTERAIENT SI CHACUN SAVAIT CE QUE SON AMI DIT DE LUI LORSQU’IL N’Y EST PAS »
    BLAISE PASCAL

  34. « LE PLUS GRAND EFFORT DE L’AMITIE CE N’EST PAS DE MONTRER NOS DEFAUTS A UN AMI MAIS DE LUI FAIRE VOIR LES SIENS »
    ROCHEFOUCAULT

  35. « ON NE PARDONNE PAS A SON AMI SES ERREURS.ON NE LES EXCUSE PAS NON PLUS.ON LES COMPREND »
    P.SAUPOULT

  36. La première amitié qui sert un pays ,c’est celle qui unit ses citoyens, face à l’injustice. Or, qu’avons-nous entendu à la marche d’Alger du 12 février ?  » KABYLES, RENTREZ DANS VOS DOUARS ! » d’où ce beau dicton kabyle:
     » thena-y-as t-galzimt i tedjra: dggem id-yeka ou fouss »
    Maâ-na-t-ha,en français:
    La hache dit à l’arbre: Ne te plains pas si je t’abas. C’est bien de toi que vient mon manche »
    Salam

  37. Azul, 🙁
    « La nature a posé des limites au malheur des peuples. Au-delà de ces limites , c’est la révolte » DIDEROT
    ****
    « Se servir des armes pour mater une révolte revient à manger sa soupe avec un coueau » LAWRENCE
    ****
    « Une frsutration encourue au cours de longues années engendre la révolte, la soif de liberté » GILAN
    ****
    « Le peuples opprimés finissent toujours par se révolter » COUTU

  38.  » Tous les êtres humains pensent. Seuls les intellectuels s’en vantent » Phillipe Bouvard.
    Le savez-vous?
    Manger riche, surtout de la viande tous les jours est nocif pour la santé. Ca provoque la maladie de la GOUTTE. Renseignez-vous sur le net. Comme quoi….!!!
    Bon appétit !

  39. J’ai certaines prédispositions qui me rapprochent intimement de l’El Flaye. Je viens d’Amagaz,, nous sommes proches et vis à vis à portée de regard et parents par alliance. Nous sommes donc en famille. Et c’est une chance et un privilège d’être introduit, accueilli dans un village qui n’est pas le sien, d’y trouver une place, J’écris une chance, mais je pense une richesse. Il me vient à l’esprit des souvenirs qui ne sont pas enfouis dans la mémoire, mais dont les images, s’éveillent de manière imperceptible, comme si une atmosphère s’échapait, et se répandait tout autour de moi, comme sortant d’un flacon de parfum à peine ouvert. Que c’est intense le pouvoir évocateur de la mémoire. Vous m’en voyez désolé, de vous égarer à peine cette petite missive commencée.
    En fait j’entendais tout simplement, une voix. Une voix du passé, la voix de Da LMouloud, parlant de village: Tha darthiw.
    Mon village est un village à nul autre pareil. Mon village est en moi. Je suis mon village. Cela ne s’explique pas. Il fait partie de mon histoire d’hier d’aujourd’hui et de demain.
    J’entends une autre voix, je crois que c’est la mienne, je ne sais si je dors ou si je rêve. En tous les cas, plus qu’une voix c’est un frisson, des émotions, des larmes et des rires de joie ou de tristesse. Ou es tu mon village ?
    Ailleurs que dans ma mémoire ? Ailleurs que dans mon présent ? Ailleurs que dans mon imagination. Un poéte a dit en parlant de toi, et en parlant de moi. « Ma vie , ce n’est pas que j’ai voulu pour toi ».
    D’un regard voir et revoir son destin, le chemin parcouru, les rêves, les illusions, tant de sentiments ceuillis et semés sur nos sentiers, de la fontaine à Tha jmaat.
    J’entends une autre voix ainsi que la musique de Mamoun (Hassam) chantant, l’El Flaye, a tha darthiw iaazizen. Il me semble n’avoir jamais entendu plus bel hommage , à son village. J’apprécie cette manière de dire je t’aime, nous qui mettons tant de pudeur et de réserves à dévoiler et à parler de nos sentiments. Le village de Mamoun, est bien vivant. C’est l’El Flaye que je connais, avec tant de gens si attachants dès les premiers moments.
    Je remercie le destin, qui a fait passé mon chemin par El Flaye, et m’a offert ainsi tant de richesses. La richesse, est au bout de la main, qui m’a été tendue et qui m’a invité à m’assoir. La richesse est dans la rencontres, dans les hommes et les femmes, dans leur poésie du quotidien. La richesse, c’est un trésor intérieur, de cette générosité qui n’est pas matériel. Cela pourrait faire une petite citation, « Je n’ai rien, mais je vous donne tout ». Que de choses dans ce rien, qui est tout en fait.
    Un dernier commentaire sur ce site. On peut y gouter la fraîcheur, l’humour, l’intelligence, l’éloquence, la poésie, l’humour, la diversité, l’amitié, la sincérité, la banalité (c’est le travers de tous les sites), la convivialité, la solidarité. Spécial dédicace au maître d’oeuvre de cette merveille, qui crée du lien, ou l’on se retrouve en famille, chez soi que l’on soit près de Boston, de Lyon, de Paris, d’Angers ou de Sétif.
    Mes remerciements, et mes amitiés aux enfants de l’El Flaye en qui j’ai de l’affection, de l’admiration et puis c’est tout pour l’instant.
    Rabah BELLILI

  40. La richesse et la pauvreté, la jeunesse, la vieillesse.
    Ce sont des réalités subjectives, rien que des idées.
    C est comme dire, c’est cher. Cela peut vouloir dire beaucoup de chose, comme cela pourrait n »avoir aucun sens.
    Ce qui est cher pour moi, c’est ma famille, ma femme, mes enfants, mes parents, mes amis.
    Un sens, c’est une autre notion subjective.
    Le sens des choses, le sens de la vie.
    Cela n a pas de sens, ou bien cela en a trop.
    Je ne veux pas avoir l air insense, je veux juste comprendre.
    Je veux juste trouver du sens, du sens aux choses, du sens à la vie, du sens aux mots,
    du sens dans mon chemin, dans mon regard, dans ma perception des autres.
    Et aussi du sens dans ma perception de moi.
    N est il pas vrai que la personne que l on a le plus de mal à saisir c’est soi même.
    Parfois je ne me comprends pas moi même, et parfois je me comprends trop.
    Non, je ne suis pas fou, juste un petit plaisantin qui se moque, qui se moque de soi.
    Sérieusement maintenant, ce n est pas vraiment n importe quoi. Ne nous égarons pas et reprenons depuis le début, mais vraiment sé rieu ze ment.
    Revenons au débat, richesse, pauvreté.
    On ne nait pas riche ou pauvre,
    On nait tout simplement.
    Etre ou ne pas être ce n est pas là la question.
    Et quand on nait c est le début de la première richesse, un cadeau du destin, que l on appelle la vie
    J ai vu des hommes et des femmes, et vous les connaissez aussi, tout à côté de vous, vos voisins, vos cousins. Par leurs biens ils sont humbles, mais par leur allure et leur paroles ce sont des seigneurs.
    Ils vivent comme des princes et des princesses, même si leur palais est une masure, et même si le sort les a oublié, ou n a pas été généreux avec eux. Leur richesse transparait dans leur regard, dans leurs visages et dans leurs paroles.
    Ils partagent leur noblesse, leur richesse dans la rencontre et dans le quotidien.
    Je pourrai citer bien des noms, mais est ce bien utile. Certains sont partis, mais leur présence est toujours là au delà du temps et de la vie.
    Jeunesse, vieillesse, j étais encore enfant, j ai l impression que c était hier.
    Cette canne est bien utile, pour continuer sur le chemin, même si je marche doucement, malgré les années, les espoirs, les rêves les soucis, la guerre, j arrive bientôt au bout du chemin, du-moins au bout de la page.
    Mes amis, je vous quitte pour ce soir.
    Un ami qui vous veut du bien. Un ami qui vous écrit et qui vous souhaite que du bien.
    Bien amicalement.
    Raveh Oulmohoub

    1. Très très beau texte !
      Ca fait vraiment plaisir de vous lire. Merci beaucoup pour ce partage.

  41. Tahar,
    Le compliment me touche beaucoup. Merci.
    Comme dans la chanson l’Auvergnat, je pourrai dire ce n’était que quelques mots et pourtant dans mon âme ils chantent encore, comme chantent tes mots dans d’autres textes, à la recherche des autres, à la recherche de soi, comme un miroir de tant de vies, d’aujourd’hui ou d’hier.
    C’est une belle aventure que l’écriture. On a tant de choses en commun, que nous partageons sans le savoir, sans les dire ou les écrire.
    Il suffit de nous assoir, de parler, ou de rester silencieux. de regarder ou de fermer les yeux. La sensations de tant de choses, indépendamment du lieu. Sans être ésotérique ou mystérieux, il n’y a qu’un message : n’est ce pas que la vie est belle ?
    Je m’imagine assis, je ne suis pas seul, les autres. Oui c’est bien eux, sont là aussi, comme par magie, par le pouvoir évoc ateur des mots. Ce n’est pas la madeleine de Proust, ce sont tous les parfums, toutes les odeurs, toutes les chaleurs du village. Cette nonchalance et pesanteur de l’après midi,
    Les crickets, un âne au loin.
    C’est l’heure de prendre un fourgon pour descnedre à Sidi Aïch pour voir…
    La suite est dans l’imagination…

  42. Vraiment chapeau a Raveh !
    Je tire une belle leçon de ton écrit. Remarque, j’en tire au moins une, chaque jour que Dieu fait. Moi, qui pensais écrire assez bien, dans l’ensemble ( c’est du moins ce que l’on me dit souvent ) et voilà que je me rends compte que j’ai encore beaucoup à apprendre, des autres. Si ce n’est déjà fait, il est peut-être temps de publier tes écrits. Il y a pas mal d’éditeurs en ligne intéressants. Je pense, notamment, à Edilivre.com ou Edifree.com. Penses-y.
    J’ai, également, beaucoup apprécié le billet de Rabah Bellili que je salue au passage. Il a un phrasé superbe. Je n’ai pas pu le lui dire à temps pour des raisons de connexion défectueuse au net, ces derniers jours.
    Merci
    Bravo à vous deux !

  43. Tahar,
    Je suis sensible à tes paroles d’amitié. Nous apprenons tous les uns des autres.
    Je n’ai rien à déclarer. Cela tu l’as déjà écrit, comme bien d’autres textes d’ailleurs, ou il y a du cœur,
    de cette saveur indéfinissable, notre marque, notre identité la plus profonde qui transparaît dans toutes ses réalités,
    dans toute son authenticité, ce n’est pas moi qui le dit, ce n’est moi qui l’écrit.
    C’est Hadi qui l’a dit, c’est Hadi qui l’a écrit.
    Même si un texte, comme un tableau n’est jamais réellement fini, sur le métier il faut sans cesse revenir,
    pour tisser les couleurs, et réaliser sa toile comme le font si bien les canuts.
    Il me semble, à mon humble avis, et ce n’est pas une critique, qu’il faut savoir prendre des distances avec son ouvrage.
    Cela donne un autre regard, et permet d’éviter que les fils ne s’emmêlent,
    et que la trame avance lentement, indifférente et défiant le temps.
    Tout ne tient qu’à un fil.
    C’est une question de sentiment, une question de feeling. (ça me plait bien ça et j’en ai un sourire en filet).
    Je perds un peu le fil de l’histoire. Nous parlions de quoi déjà ?
    Revenons un peu en arrière « moi qui pensais écrire assez bien ».
    Je te trouve bien injuste avec toi même.
    L’important est il d’écrire, bien, assez bien, très bien insuffisant, ou que sais je encore ?
    Tu le sais très bien Cheikh Tahar.
    L’important c’est d’écrire, d’avoir écrit et d’écrire encore.
    L’important c’est de lire, d’avoir lu, et de lire encore.
    L’important c’est le verbe, à n’importe quel temps, à n’importe quelle verve.
    L’important c’est cette passion qui transparait entre tes lignes, entre tes mots, entre tes rêves et tes désirs.
    Prendre de la hauteur, de la distance, du recul, autant de regards que de situations qui permettent de mieux appréhender
    ce long chemin de mots. Dans ce périple, pas besoin de boussole, pourvu qu’ils coulent à flot, et ce n’est pas sans moindre maux,
    quand enfin, la coupe est pleine
    L’important n’a pas d’importance.
    Pas besoin d’être comte, quand on conte, seul compte le plaisir d’écrire.
    Il se fait tard maintenant.
    Je te tire ma révérence, à défaut du fil d’Arianne qui pour moi s’appelle Tayakout..
    Je te fais mes amitiés, et te remercie pour ce que tu offres à tes lecteurs.
    Raveh Oulmouhoub

  44. Tahar,
    Je reprends le fil, là ou nous l’ avions posé, ce matin, très tôt ou cette nuit très tard plutôt..
    Quand je relis ton compliment, cela me rend content et je t’en suis reconnaissant.
    C’est comme quand tu écrits.
    Tu prends de ton temps,
    Tu offres des présents de ton présent.
    C’est que j’appelle de la générosité.
    Et c’est ce que je dis à mes enfants,
    « Quand tu donnes, tu reçois toujours plus que tu ne donnes ».
    Ces mots que tu me donnes, c’est mots qui nous nourrissent,
    ces mots qui fleurissent, qui s’échangent et se partagent,
    a chacun un jour ou l’autre la donne sourit,
    sans que rien ne sonne, on sait que nous y sommes.
    Il n’y as pas de secret, dans cette étrange cuisine, les mets et les recettes,
    n’apparaissent que dès la plume posée sur le papier et laisse libre court à l’aventure,
    à cette symphonie, à ce ballet, à ce tableau d’images et de sensations,
    d’images et de sensations,
    de mirages et de passions.
    Alors que dire d’autres que merci. Car dès le matin, quand tu vois tout cela, quand tu entends et sens tout cela, il n’y a rien à dire.
    A ce moment précis, en musique, sur la partition, un silence.
    Au théâtre, le rideau se baisse, après ce même silence, et c’est la fin du premier acte.
    L’écriture me fait penser au iaïdo, cet art martial japonais, qui pourrait se résumer par
    dégainer et trancher en un seul mouvement. Pendant des années et des années ses adeptes comme des musiciens
    jouent le même mouvement de deux ou trois notes, en recherchant sans cesse la perfection dans la maîtrise de soi, de son corps et de son esprit.
    Parfois cela se termine par un cri. La perfection est elle atteinte un jour, ça je ne le sais ni. Ce qui est sur c’est que tout se passe dans l’harmonie, comme une philosophie, de l’art dans toute sa splendeur qui embellit la vie.
    Tayakout, est réveillée, c’est donc l’heure maintenant de goûter ensemble ce délicieux moment, ce délicieux matin.
    Pardonne moi, de te laisser sur ce dernier fumet, qui émane de la cuisine et sur un dernier mot je te salue et te dis à bientôt.
    Raveh Oulmouhoub

  45.  » Avant notre venue, rien ne manquait au monde. Après notre départ, rien ne lui manquera . » Omar Khayyâm
    🙁

  46. Je ne suis pas pratikant …
    par nostalgie, je chairchai une vidéo de Rouiched ( hassan terro ) lorsque je suis tombé par hasard sur une khotba de Ali Belhadj, filmée le 2 septembre dernier 2011 dans une mosquée d’alger.
    je nai jamai entendus un homme politique algérien critiquer avec une aussi grande virulence le régime algérien et trés ouvertement les généraux en les citant, nom par nom . il a abordé le prentemps arabe, kadafi etc…
    OUALLAHI , j’ai éprouvé du respect pour cet homme et pour sa grande connaissance de la chose politique.
    Il faut bien sur étre assez bon en arabe classique pour comprendre meme si Ali Belhadj intervient de temps en temps en dardja, pour une meilleur compréhension.
    je vous propose de l’écouté. IMPRESSIONNANT !!!
    avancer la video a 11mn 25 pour ceux qui veulent aller directement a l’essentiel
    http://www.youtube.com/watch?v=HXj3jymhfsc&feature=related

  47. Ailleurs….
     » L’Amérique, l’Amérique, si c’est un rêve, je rêverai
    L’Amérique, l’Amérique, si c’est un rêve, je veux rêver » (Joe Dassin)
    « Madeleine c’est mon espoir
    C’est mon Amérique à moi » (J.Brel)
    Ailleurs il y a tout ce que je n’ai pas,
    Ailleurs il y a tout que ce je ne suis pas.
    Ailleurs il a celle qui n’attend que moi.
    Ailleurs ou je serai quelqu’un
    Ailleurs d’où je reviendrai quelqu’un
    Ailleurs qui est si loin
    Ailleurs j’y pense tous les jours.
    Ailleurs, ailleurs, je crois bien que c’est ici.
    J’ai mis tant de temps d’ailleurs à comprendre.
    Comprendre qui ? Comprendre quoi ?
    Comprendre toi .
    Comprendre moi.
    Comprends moi, c’est si difficile,
    Ailleurs m’a aidé,
    Aussi loin, et aussi prés qu’ailleurs soi,
    Quel que soit ailleurs,
    Quel que soit les autres ailleurs
    De tout mes voyages ailleurs,
    je n’ai toujours ramené que moi,
    mais plein des autres ailleurs,
    même si d’ailleurs je n’avais pas bougé d’ici.
    Je me croyais si malin.
    Mais ailleurs était si différent,
    si inconnu.
    J’ai failli passé à côté de ma chance,
    sans la reconnaître, sans la voir
    Elle était souriante,
    Elle était riante,
    J’aurais eu l’air fin, pour ne pas dire autre chose,
    si j’étais resté là bas en Amérique.
    Comme dans le conte, et comme je le disais un peu plus tôt,
    Je crois que j’ai compris, le secret du bonheur est à portée de votre coeur, de votre regard.
    Le secret du bonheur, je ne peux en parlé, cela ne serait plus un secret.
    Le bonheur on peut le rêver, on peut le chercher, le trouver, le cacher, le cultiver tous les jours.
    Attention on peut l’égarer aussi, même le perdre.
    Il faut donc l’entretenir en toute saison, pour ne pas qu’il disparaisse ailleurs.
    Pour terminer une citation qui n’a rien à voir ni avec ailleurs,
    ni avec le bonheur
    « Les vieux rêves sont de bons rêves, même si ils ne se sont pas réalisés, je suis content de les avoir rêvés »(Clint Eastwood, dans le film sur les routes de Madison).
    Sur ce c’est l’heure de faire mon marché, un petit moment de bonne heure.
    Je vais ramener un bouquet pour ma Dulcinée, fleur de mon coeur,
    qui de ma vie a fait le bonheur,
    celle pour qui tous les rêves d’ailleurs,
    je les laisse ailleurs sans rancœurs.
    Je vous laisse laisse sur un dernier mot, que je vous laisse choisir vous même:……………..
    Rabah BELLILI

  48. Humeur d’automne, humeur d’hiver…
    Existe il un réconfort spirituel à l’amertume du temps. ?
    Oh impénétrables secrets de la foi, de la vie et de la mort, vous qui n’avez besoin de raisons.
    Je n’ai rien dit. J’essaie de découvrir ce que je n’ai pas vraiment appris, mais qui aurait été écrit.
    Hors du présent point de salut. Hors du présent tout est possible
    Salam ou Shalom, c’est la paix. Maintenant c’est le moment de la pensée,
    celle qui fait exister, celle qui fait vivre et revivre.
    Ce passé présent à l’instant et qui vient d’arriver, ce n’est pas que de la mémoire.
    Un sage m’a parlé un jour de ce tampon indélébile et invisible qui marque les hommes et les femmes ainsi que les enfants. Cette empreinte qui transparaît dans le moindre geste, dans la moindre parole, dans les regards et dans les sens. .
    Je sais d’où tu viens, je sais qui tu es. Je te reconnais.
    Est ce que tu me vois bien ainsi ?
    Amertume ou tristesse, je ne sais pas vraiment.
    C’est un trouble que je ressens comme une plainte silencieuse, une sorte de long soupir intérieur qui m’accompagne et veille en moi.
    Il est des êtres, il est des gens, qui fleurissent nos jours.
    Instants de bonheur, instants d’amitiés.
    Nous n’avons pas vu l’heure passée.
    Ce sont les pleurs qui nous ont réveillés.
    Instants de bonheur, instants d’amitiés.
    Que c’est il donc passé ?
    Amertume ou tristesse ?
    Ce n’est pas une question.
    Parfum de mélancolie,
    trouble du souvenir,
    Que faut il faire ?
    Il n’y a rien à faire
    Il n’y a pas vraiment d’amertume
    mais l’humeur est pluvieuse
    et le souvenir est las.
    L’hiver est la saison du dépouillement.
    Les feuilles sont encore rouges sur les trottoirs.
    Je donnerai bien un bon coup de pied sur un monticule de feuilles.
    Mais ce n’est pas possible, les feuilles d’automne, les feuilles d’hiver
    on ne les balaie plus. Elles sont soufflées, aspirées et disparaissent.
    Alors je tire ma révérence et enfonce les mains dans les poches de mon paletot.
    Il faut bien suivre les convenances, respecter les apparences.
    Pauses dans l’errance, n’effacent ni n’apaisent tout ce à quoi l’on pense.
    Je n’ai rien dit, je n’ai rien écrit.
    J’ai relu Verlaine, Apollinaire et Prévert et même Boris Vian.
    J’entends une voix rassurante et présente.
    Les paroles sont si simples, une atmosphère si pleine d’un je ne sais quoi dans cette voix
    qui enveloppe. Je comprends tout, même si il n’y a rien à comprendre, en tous les cas j’en ai l’impression.
    Ce n’est qu’un peu de poésie et pourtant il me semble qu’elle ne s’adresse qu’à moi.
    Théâtre de la mer, vogue la rime, flottent les vers.
    Une voix c’est un voyage, un long, long voyage.
    Dans le voyage, certains achètent des souvenirs.
    Je préfère les vivres, ce n’est pas plus difficile.
    Ils ne coûtent pas un cent et pourtant leurs valeurs se content sans compter.
    Humeur d’automne, humeur d’hiver.
    Sensations de rien, de vents, de feuilles, de pluie, et de fuite,
    Drôle de temps, étrange moment.
    Humeur d’automne, humeur d’hiver,
    C’est ainsi, ni nuit ni jour, imperceptibles sentiments, la fin dans le silence, peut être n’est ce que cela ce brouillard de l’âme et de l’esprit, cet air d’amertume.
    C’est fini et c’est ainsi le dernier mot écrit.
    Rabah BELLILI

  49. Ballade au pays en écoutant Anouar Brahem…
    Ville de sable, ville dans le sable,
    ville de terre, ville de pierres,
    ce n’est pas un mirage, ni une vision, encore moins une hallucination…
    Voix murmurées,bredouillées.
    Paroles tranquilles qui en disent long.
    Une porte ouverte,
    Elle ressemble à la porte du non retour,
    pourtant sans cesse on y revient, liens intérieurs sans chaînes.
    Porte ouverte,c’est la nuit qui se ferme.
    Dans le ciel il n’y a pas d’horizon.
    Les étoiles reviennent après chaque jour.
    Rappels de lumière, qu’il n’y a rien de plus grand.
    Elles ne disent rien.
    C’est nous qui les faisons parler.
    C’est nous qui posons les questions, avec ou sans réponses.
    Un regard c’est un voyage dans le temps.
    Instant étrange en regardant les cieux ou les temps se mélangent.
    Tout est relatif, le temps ne s’arrête jamais.
    Lueur qui voyage, combien de temps jusqu’à cet instant.
    Celle qui part maintenant arrivera elle à temps ?
    Mon regard sera t’il définitivement absent à l’issue de sa traversée céleste ?
    L’étoile, elle, sera toujours là.
    Moussa raconte « une étoile dans l’œil de mon frère ».
    Moment de lumière, moment de rêves, moment de vies qui filent,
    moment de rires, de sourires, de pleurs,
    moment de nostalgie, moment ou je pense à ma mère.
    On se sent tout petit dans le désert du monde, dans l’univers des hommes.
    Le jour à peine se lève.
    Entre deux obscurités, la clarté.
    Prières sincères, je me désaltère dans la fraîcheur de l’amitié.
    Le voyage à peine commencé, qu’il faut déjà partir.
    Le vent de l’oubli n’effacent nos traces car le jour est infini et les mémoires profondes.
    Le bonheur est un parfum.
    Le bonheur c’est mille parfums.
    Parfums d’enfance, parfums de romance, senteurs de brise, rencontres éprises.
    Arrêtons nous un peu sur le bord du chemin pour apprécier la musique de l’existence, simplement nous restaurer en goutant les mets de l’instant.
    Il y a eu tant de changements, que je ne sais plus vraiment voir et entendre.
    Je me souviens assis au pied du caroubier à deux pas de fellous, la vieille fontaine.
    Nous avions vu sur toute la vallée, les vallons mouchetés d’oliviers, la terre rouge entre les mamelons et les gorges, bien en formes. Nous effleurions et touchions cette grâce intime encore et encore de nos regards. Une beauté à ciel ouvert, pleine des secrets de nos vies, de nos destins, de notre histoire et de tous nos lendemains.
    Bien loin de Tipasa, nous étions, nous aussi, à la noce, tous les soirs. Mais ce n’était pas la terre de Camus qui nous faisait frissonner, malgré toutes les sensations de ses évocations.
    « El aamriw, el aamriw, thi thourar éthel aamriw », « ma vie oh ma vie, ces montagnes sont mon âme ».
    Le monde nous appartient. A l’ombre de nos collines, sur les pierres de nos sentiers, dans les vieilles maisons effondrées, toute la mémoire de nos ancêtres invisibles murmure en silence.
    Creuser mon sillon, je ne sais rien faire d’autre, même si mon soc est une plume.
    Mon grand père était un homme de la terre, un paysan de chez nous, a fellah, un peu berger, un peu jardinier, un peu laboureur, conducteur de bœufs, un peu maçon aussi. Près de Thala Yiéslé, la fontaine du fiancé, trois rangées de grenadiers, veillent encore sur ses traces, sur cette communion pieuse entre l’homme et sa terre.
    N’importe ou le vent du destin nous emmène, comme Djeha et son clou, nous revenons toujours à la source, tha darth thaaziz, village très cher. C’est toujours la même histoire, la même chanson.
    La vitesse du temps n’a pas de limite. Le monde se traverse d’un geste, d’un clic.
    Mais l’essentiel dans tout cela, ou se trouve t’il mes amis ?
    C’est une question sincère, je vous assure. Je cherche les repères pour continuer à avancer avec vous et parmi vous. Quel que soit mon sort, qui n’est ni triste ni joyeux, je ne veux pas me perdre, m’égarer sur les sentiers factices. Je ne veux pas oublier les pères de nos pères, les mères de nos mères, ainsi que tous nos frères et sœurs. Je ne veux pas négliger nos enfants, ni demains incertains.
    Je vous écoute. Je vous entends.
    Je vous vois, je vous reconnais bien.
    Nous sommes du même bois.
    Nous sommes ensemble avec nos différences et sans indifférences.
    Je crois bien que j’ai compris et je sais en quoi j’ai foi.
    Je vous remercie et je vous salue bien
    Rabah BELLILI
    NB: Merci Radmo pour ces musiques que tu nous as fait découvrir et merci à Samir pour la magnifique photo qui illustre l’humeur des saisons.
    http://youtu.be/dWn7EpykA5I Parfum gitane Anouar Brahem
    http://youtu.be/UOPK0TCy-bw Astrakan Café…Anouar Brahem

    1. Bonjour Radmo et bonjour tout le monde. Encore merci Radmo.. Voila ce que m’inspire ce luth à la première écoute au premier jet (vous me pardonnerez les fautes d’orthographe).. Il y a de la couleur dans la musique, il y a de la vie et des sentiments dans l’air:
      Il y a tant de nostalgie.
      Il y a temps de tristesse, de belle tristesse,
      et de magie qui crépitent, dans la plénitude du sud.
      Rythme léger,
      Tourne, tourne doucement,
      ballade vibrante,
      ne tient à qu’à quelques cordes,
      tout à l’intérieur de moi
      Je ferme les yeux
      Je vois les paysages,
      des collines sableuses herbeuses et ocres
      Un horizon infini
      Un cheval gambade
      son cavalier enturbanné tourne sur la colline,
      il n’est pas solitaire
      l’unisson est son horizon
      la terre
      oh ma terre
      que tu es moche
      que tu est belle
      que tu es vide
      que tu es pleine
      et que j’aime comme tu es;
      tourne et vibre
      nostalgie inconnue
      elle ne m’appartient pas
      mais baigne mes sens.
      Je n’avais rien dire
      j’écoute
      les larmes de musique
      sans tristesse mais larmoyante
      tourne
      cavalier s’arrête
      descend de sa monture
      se désaltère
      et salue le monde
      escapade de musique,
      Merci pour le voyage
      RB

  50. Hommage à Da Cherif Kheddam
    Da Chérif vient de partir,
    Da Chérif sera toujours là,
    Il suffit de fermer les yeux, et de le voir avec son burnous,
    Souriant et rayonnant au zénith bien au dessus de Yemma Gouraya,.
    Da Chérif c’était quelqu’un de simple pour un grand homme.
    Da Chérif c’est un magicien qui savait caresser notre âme et enchanter nos jours,
    notre maison, notre région, notre famille.
    Car oui, avec Da Chérif, nous étions tous de la même famille, du même village.
    Son village c’était mon village,
    Sa fontaine c’était ma fontaine.
    Da Chérif savait parler des sentiments,
    Avec la pudeur et la réserve des grandes passions.
    Délices merveilleux de tout ce que l’on ressent sans dire,
    sans les mots, les musiques du cœur, bonheurs simples
    parfumés de nostalgie, parfumés du pays.
    Da Chérif, c’est un maître, dans toute sa sagesse,
    respirant la mesure,
    témoins du temps qui passe, témoins du temps passé,
    Da Chérif est universel, car il était et il est la parole et le visage de son pays.
    Da Chérif était un peintre merveilleux, tel un enchanteur
    il chante et peint les couleurs de nos rues, de nos ruelles,
    de nos sentiers, de nos enfants, de nos sœurs et de nos frères.
    Da Chérif chantait notre fierté, nos errements, notre chemin,
    Il chantait bien des choses que nous n’avions pas besoin de comprendre.
    Il chantait nos rêves et nos illusions,
    Il chantait la terre, notre terre,
    Il chantait la vie, notre vie
    Da Chérif ta musique c’est la figue du matin,
    Ta poésie ce sont les chemins que l’on ne peut t’oublier
    Da Chérif…
    Da Chérif c’est notre parent à tous,
    Un parent qui nous quitte, c’est la mesure du destin
    Un parent qui nous réunit aujourd’hui comme hier,
    Da Chérif ce n’était pas un sourcier, mais pourtant il avait une baguette
    qui longtemps, longtemps rafraichira nos cœurs et notre mémoire, de ce je ne sais quoi
    si grandiose et extraordinaire, cette symphonie de ne notre monde, d’aujourd’hui et de demain,
    celle qui raconte notre histoire, celle qui nous fait entrer dans l’histoire.
    Da Chérif, que d’images et que de chansons,
    florilèges de couleurs, partitions de tous nos horizons,
    Da Chérif tu seras toujours en nous, avec nous, et nous serons toujours avec toi.
    Da Chérif, Thanemerth ,
    Rabah BELLILI
    Le 25 janvier 2012

  51. Très beau poème. Dda Chérif est parti , ses oeuvres restent. Mais Dda Cherif est quand-même parti…

  52. Sentir la présence de l’absent,
    Absent du présent,
    mais pourtant, comment se fait il que je sens toujours sa présence.
    Le passant a disparu. Mais à présent, à cet instant, présent ce ne sont pas que des mots.
    Ce sont des émotions, liens invisibles, présents de l’absent..
    Je ne sais plus qui a dit cela et j’ai plaisir à le répéter « Tant que vous parlerez de celui qui est parti, il sera toujours vivant « .
    Alors je me souviens, et j’en parle, je les cite avec des larmes, avec des rires, avec de la pudeur, avec de l’impudeur, avec de l’amour, avec de l’indifférence, avec de l’affection, avec mes sensations.
    Ce soir je n’en nommerai que deux : Da Cherif et Khali Abderhamane Ou Vekka dont je viens d’apprendre la disparition.
    Non, il ne reste pas que les œuvres.
    Il reste une petite part de leur personne,
    il reste une petite part de leur présence, il reste une petite part de leur vie dans notre vie…
    Il reste ces quelques mots, comme de la poésie, il reste le parfum de ces belles personnes.
    Je pense aussi à Ali. Mon ami Ali,
    cela fait un peu plus de quatre ans qu’il est parti.
    Et j’ai toujours cette impression qu’il ne peut disparaitre.
    J’ai toujours son numéro de portable, comme si il pouvait me répondre. Je ne l’appel pas.
    Je reste distant volontairement. Nous nous rencontrons autrement.
    Je pense à lui, je pense à eux, je parle de lui. Je parle d’eux.
    Ils sont quand même partis, mais ils sont quand même présent. Bien présents…
    Bien présents pour moi… Cela me suffit bien.

  53. Mazalak dina. Winna iruhen iruh @ khali !
    At-Yerhem rabi -Atiga rabi l’djeneth, an challah.
    J’ai perdu un être cher. Il n’est plus présent que dans ma tête. Son visage me semble de plus en plus lointain. Sa silhouette de plus en plus floue. Sa chambre, ses vêtements, ses livres, ses lunettes , ses outils de bricolage… nous font plus de mal qu’autre chose.
    C’est la vie ! C’est comme ça !
    Mais tanemirt pour ses mots réconfortants.
    Malik . B

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