J'ai la mémoire qui flanche …

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la mémoire qui flanche.« La persistance de la mémoire », réalités ou souvenirs, dans un café comme sur un pont, que de sentiments et émotions revisités, en un instant en un regard….
« La persistance de la mémoire », le temps qui coule, horloges pendules et autres montres… Un sablier.. C’est un autre peintre, pas René Magritte, j’aime le titre plus que le tableau..
« La mémoire »
Un temps intemporel et indéfini
Des traces du temps passé
Pas de douleur ni de souffrance de la réalité
Les sensations et les pensées
dans le regard et la parole
Verlaine a écrit
 » Il pleure dans mon coeur
Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s’ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s’écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?…
Ce deuil est sans raison.
C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine ! « 
Il n’y pas de parapluie pour ce genre d’intempérie.
ou l’on se retrouve trempé sans être mouillé.
Les mots et les pensées au gré des vents des sentiments et des humeurs.
Etranges maux, qui n’attendent que les mots, peut être qu’un seul pour ruisseler sur la terre, dans les champs ou dans le caniveau et retrouver enfin un temps plus clément, lumineux…
Ouvrir une fenêtre et laisser pénétrer soleil et lumière…
Rabah Bellili
Le 20 novembre 2016

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