Place Gueydon
La Place
La balustrade
Les arbres
Les bancs
La terrasse
Un kiosque
La Place plus grandiose que le Trocadéro
On traverse l’esplanade, pour s’installer un instant dès qu’une place se libèrera sur la balustrade.
On aperçoit d’abord la mer, les douceurs rondes des collines de l’autre côté de la baie.
Puis on se penche, le port, les bateaux et les rues en contre bas.
Le regard porte loin, les sensations profondes fugaces et souvent insaisissables comme des éclairs.
Place Gueydon, il y a ce que l’on voit.
Il y a ce que l’on ressent.
Il y a les pensées et les images du moment.
Cette histoire un peu singulière, personnelle et intime.
Ne suis je pas chez moi, dans ma ville, Le Vgaïth, mon pays, tha mourthiw.
Il y a ce moment, avec les siens et tout ce que l’on emporte et porte inconsciemment.
Immense et grandiose, cela ne rentre pas dans une valise et ne passe pas à l’enregistrement.
Que dire ? Des images et des sensations, car autour de la place Gueydon, des ruelles et des rues, une fourmilière , des villages et des routes, des hommes et des femmes, des espoirs, de la richesse et de la misère, de la beauté triste et joyeuse, la Kabylie, l’Algérie.
Bien après en regardant les photos ou en tournant les pages à l’intérieur de soi, images et voix, le souffle de la ville, un air de chez moi.
Quelques pensées pour les miens…
Rabah Bellili
le 09 janvier 2015