Ce poème est de Mme Yanat Nouara, née Yanat, institutrice de français à la retraite. Elle a enseigné à l’école de filles (1966/1967) puis à l’école de garçons (1967/1968) avant de quitter El-Flaye.
Avec son autorisation, nous partageons ce beau poème avec tous les enfants d’El-Flaye.
Bureau de l’association « El-Flaye Savoir et Patrimoine »
El-Flaye, village de culture, village d’amour
Tu as su dès le départ apprécier les progrès
Tu es le pionnier de toutes les nouveautés
Tu as laissé partir beaucoup de tes enfants
Afin qu’ils te reviennent plus forts et plus savants
Ils espèrent revenir et plus tôt que tu le crois
Comme tu le sais si bien
Ils ne peuvent vivre sans toi
Ils reviendront crois-moi
Pour s’unir et fonder un foyer parmi les siens
Afin qu’ils les bénissent
Ou pour finir leurs jours
Dans la terre qu’ils chérissent.
très émouvant
Rien de tout cela n’est malheureusement vrai.Il suffit d’y vivre pour le constater de visu !
La vérité est souvent crue, mais c’est la VERITE.
Pour apporter la contradiction au pseudo-poème, attardons-nous un peu sur ce qu’il véhicule comme contre vérité. Socialement d’abord: habitant du même village, je constate une discrimination ahurissante entre le niveau social des familles qui composent ledit village. Les gens sont considérés à l’aune de leur fortune et de leur patrimoine. Telle famille prétendant être parmi les premières à y être installée. Famille X, famille Y, famille Z, compte parmi les primesautières. « Culturellement » ensuite, j’ai beau jauger les prétentions des uns et des autres, chacun avançant ou se targant d’être « dépositaire » de je ne sais quelle science infuse qui leur serait donnée en héritage. » Je descends de la famille untele », » Tu descents de l’arbre » dois-je dire, soit mal qui pense. Sans compter les rivalités ancestrales, ravageuses, transmissibles de génération en génération. La famille » flen » est plus grande que » flentiya », comme si le nombre est parangon de la qualité. Et pourtant, un proverbe kabyle dit: » Vaut mieux une poignée d’abeilles qu’un couffin de mouches »
Assez de toute cette auto-satisfaction à trois sous, à cette flatterie des égos qui valent que dalle. IL FAUT REGARDER LES CHOSES TELLES QU’ELLES SONT BON SANG.
Quant aux poétreaux et autres corbeaux, on s’en tape !!!
Politiquement enfin : ils y a ceux qui jurent par Ait-Ahmed, il y a ceux qui jurent par Said Sadi. Bref, deux chapelles ( deux minarets ?) qui se détestent royalement. Pour des vétilles. Le village est divisé ( thinoudhinne ?) et les deux clans se regardent en chiens de faience. Et les plus féroces sont ceux qui sont aux antipodes de la chose politique. Les 2 clans se détestent, point. L’ouest excrée l’est, et vice-versa. Royalement. L’acrimonie des deux clans n’a pas de sens, elle est là, couvant un sentiment de répulsion réciproque. Ya Ibbad Allah !!! J’arrête là dans la dissécation, ça sent la putréfaction Ya El Khawa !!!
A Karim
Ce poème est écrit par une personne qui ne vit pas à El Flaye, pire encore, elle ne connait pas la réalité amère que vivent les gens au quotidien dans les villages.
Amicalement.
» LoRsQuE nOuS cRiTiQuOnS , iL fAuT le FaIrE aVeC uNe HuMiLiTé Et uNe cOuRToISiE qUi Ne LaIsSE sUbSiStEr AuCuNe AmErTuMe . »
(sic) GhAnDi
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Chaque fois que les choses sont abordées calmement, elles donnent envie de participer au débat. Le mépris, la défensive , la jalousie, l’énervement, l’agressivité du verbe , les noms d’oiseaux , les jugements de valeur, la science infuse, les problèmes d’égo, la concurrence du meilleur élève de la classe …n’encouragent guère l’échange.
Pour l’anecdote :
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J’ai fait part à un ami d’une insulte qui m’a beaucoup vexé et dont j’ai fait l’objet une fois sur ce site. Que m’a-t-il répondu ?
» Est-ce que tu gagnes quelque chose. Est-ce qu’on te paye pour ce que tu fais? » Est-ce que tu es candidat à quelque chose ? Est-ce que tu convoites quelque chose ? Est-ce que tu espères quelque chose en retour ?
Je lui ai dit : Si c’était le cas, ça se saurait . Non , pas du tout. Il n’en est rien de tout cela et heureusement que NON ! C’est pas le but .
C’est alors qu’il m’a répondu en cognant Sec et Cash !
» Imala bien fait pour ta gueule. Akhtik Menhoum @ radjel !!! » .
Hélas, je commence à comprendre que quitte à perdre son temps , autant que ce soit pour soi.
Puisse Dieu nous guerrir de ce virus dévastateur qu’est : » la kabylite aigüe « . Amen !
*** Chapeau et un grand merci à Samir ( admin du site ) pour son mental d’enfer et son attachement visceral à la liberté d’expression ***.
ஜ۩۞۩ஜ Bonne journée et Meilleurs Voeux pour 2013 ஜ۩۞۩ஜ
Tu te crois à la tête de l’oracle, épluchure. Tu te dégonfleras comme un ballon de baudruche. Je connais ta bouille d’ours mal léché.
Tu passeras pas avec moi !!!
ne m’oblige pas à te bloquer sur ce site stp ..
Tu as le droit de penser ce que tu veux … Mais ici il ne s’agit pas d’insulter les gens.
Soit on reste correcte avec les autres, quelques soient les conditions, soit ce n’est pas la peine de revenir sur ce site.
Merci et adieu. Décidément toute personne qui pense autrement, est rapidement taxée de réac ou je ne sais quoi…Dommage, il n’ y a aucun progrès chez nos concitoyens. ADIEU.
Jamais je n’accepterai qu’à El-Flaye il n’y a pas de progrès. Il en a eu, il y en a aujourd’hui et contrairement à ce que disent les mayas la fin du monde ce n’est pas pour tout de suite. Le futur sera et il y aura encore du progrès, à ce moment là, à El-Flaye.
Certes les débats sont mal-à-droit sur ce site, mais ils permettent d’aller jusqu’au bout des pensées de chacun. Jamais quelqu’un n’est reparti sans dire tout ce qu’il pense. C’était moins facile dans le temps ! Pour moi c’est un petit exemple qui montre un vrai progrès.
Mes sincères amitiés
Bonjour à yemdoukal !
Comme vous en doutez, je viens ici apporter un point de vue différent du votre! Bien sur, ce n’ai que le mien.
Oui beaucoup de choses sont correctes dans ce que vous dites. Vous avez énormément raison. Mais et mais, par rapport au poème, je ne suis pas sur 🙂 !
Comme je le lis et je l’interprète ?
Faisons une analyse vers par vers :
El-Flaye, village de culture, village d’amour
N’est-il pas un village de culture ?
Des écrivains : Tahar taibi
Des chanteurs et artistes :
AMOUR Abdenour
FERHANI Rachid
CHERID AbdelMalek
ZERROUKI Allaoua
NAFAA
Hakim Ighdlane
YAMOUNI Nourredine et sin frère Salim
HASSAN AHMED
HASSAM Mamoune
AISSANI Sadi
MOULOUDJI Marcel
Bachir Yanat
Et j’en passé et pardonnez-moi ceux que j’ai oublié.
N’est-il pas un village d’amour ?
N’y a-t-il pas de l’amour dans ce village ? Alors bien sûr tout n’est pas rose mais quand même ! Il y a beaucoup d’amour à El-Flaye, au sein des familles, entre les amis…. D’accord pas entre tous les citoyens mais il y a quand même beaucoup d’amour à El-Flaye. Il suffit de bien regarder autour de soi !
Tu as su dès le départ apprécier les progrès
Tu es le pionnier de toutes les nouveautés
C’est vrai ! Il ne faut pas regarder seulement ces dernières années ! La régression a été énorme. Mais bien sur que nous avions apprécié le progrès ! Nous avons été les premiers à avoir un collège. Beaucoup d’écoles primaires. Une poste. De l’électricité… Du transport. Et sa continue, DES BIBLIOTHèQUES. C’est un vrai progrès !
Et cela va continuer avec la bonne volonté de ceux qui incarne la citoyenneté ! Il y a un élan aujourd’hui. Il faut l’encourager. Beaucoup de personnes veulent le progrès d’El-Flaye.
Tu as laissé partir beaucoup de tes enfants
C’est vrai ! Combien de personnes sont parties d’El-Flaye ? Beaucoup de ses enfants !
Afin qu’ils te reviennent plus forts et plus savants
Oui, ceux qui partent découvrent et apprennent énormément ! Ils deviennent plus forts et enrichis de connaissances ! Y en a même qui deviennent Savant :
BETTACHE Nadir
CHELBI Allaoua
BETTACHE Azedine
HAMOUCHE Abdelhak va le devenir…
Et bien sur plein d’autres !
Ils espèrent revenir et plus tôt que tu le crois
Qui n’espère pas un jour revenir ? (La majorité en rêve !)
Comme tu le sais si bien
Ils ne peuvent vivre sans toi
De toute façon ils reviennent l’été, où aller si non ?
Ils reviendront crois-moi
Pour s’unir et fonder un foyer parmi les siens
Afin qu’ils les bénissent
Ou pour finir leurs jours
Dans la terre qu’ils chérissent.
S’ils ne reviennent pas pour fonder une famille, ils le font pour les vacances, pour la retraite et pour mourir
C’est ma lecture de ce poème !
PS: Ce poème a été écrit il y a plusieurs années, quand cette personne fréquentait très bien Le-Flaye! Je n’ai pas la date exacte, je vais me renseigné et vous la communiquerais !
Une avalanche de venin pour un poème en réalité un chef d’œuvre .Je dirais tout simplement merci Mme Yanat ,tu es et tu restera une grande artiste parmi ceux déjà cités par notre cher Nabil . Quand au détracteur d’el-Flaye je lui dis bon vent , la libérté d’expression n’as jamais été l’insulte de l’autre .Nous pouvons tous critiquer mais dans le respect de l’autre et non dans l’injure . El-Flaye n’a pas besoin de ces gens la .El-Flaye a besoin des gens qui construisent .Encore une fois merci Mme Yanat .
Un autre appel à l’excommunication lancé par les ayatollahs de la pensée libre. Encore un cri d’orfraie, une diatribe lancée par des » démocrates » à la petite semaine ! Par Dieu, elle est meilleure celle-là ! Comme El-Flaye se suffisait aux insuffisants de tous bords. Du plumage et du ramage pour cet orchestre mal accordé !!
Faudra penser à te calmer un peu avant qu’on remonte à ton IP. ( Si tu te crois à l’abri avec ton pseudo , c’est que tu connais rien à l’affaire ).
Toutes ces injures vont te coûter très cher, tu vas rien comprendre !
Nabil, cher ami,
ne te prend pas la tete avec ce genre de choses …
Je reconnais qu’on se tappe parfois de droles de personnages sur internet …
Des gens qui deviennent des monstres, juste car ils sont cachés derière des pseudo.
J’ai effectivement toutes les données necessaires …
Mais bon, c’est juste ridicule tout ça … sans plus.
je dis ça, meme si je suis certain que notre ami anonyme, n’y comprendra rien … son égo est largement gonflé .. il empeche de voir, d’entendre et encore moins de comprendre …
Admirons la suite :))
lol
Quel potentiel! Admiratif et en même temps désolé! Toutes nos fonctions cognitives extraordinaires MAIS dispersées, dissoutes dans la nature… Domage! Un jour elles seront bien mieux utilisées et cela sera la consécration, le summum du progrès!
El Khawa?
Il y a eu un tsunamI par papport à mes dires. Comme c’est comme ça,Ya Bi Aâmmi…en plus de de celà,je je n’ai pas critiqué le poème. J’ai critiqué la substance.Il vous arrive quoi, là, qui êtes en exil, ????
Je n’a insulté personne, ni injurié quiconque à ma connaissance.
J’avais dit ce que je pensais, point barre. Je ne manque de rescet à persoonne. C’est quoi ça ????
3ajayeb … wa Gharayeb ! 🙂
« Tu te crois à la tête de l’oracle, épluchure. Tu te dégonfleras comme un ballon de baudruche. Je connais ta bouille d’ours mal léché. Tu passeras pas avec moi !!! »
Tu te relis, oubien il y’a un sérieux probleme ay amdakoul.
Nul n’a le droit de s’en prendre à autrui de la sorte.
Soit, on est bien élevé, soit on n’a pas sa place sur la place publqiue … meme caché deriere un pseudo ..
Et je n’ai pas l’intention de laisser ce site, tourner en rond de la sorte … au moins si les autres étaient respectés…
Allah yehdi ma khlaq !
mon intention n’est pas malsaine…je ‘ai exprimée comme ça…ça été malinterprétée….c’est pas méchant!!!
Que Dieu vous aoide !!!!
oui merci !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Monsieur Bélatèche Samir, je te donne ma parole que je ne n’ienterviereraai plus sur votre sire. Mille excuses.
Merci tout !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Sincèrement
Mea culpa!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Pas de soucis, merci à toi pour ta compréhension.
Grand Mea culpa de ta part également! Samir te demande volontiers de t’exprimer et de dire ce que tu penses des sujets qui t’intéressent ! Il te demande seulement de ne pas insulter ceux qui pensent différemment! Tu as une place ici! Ne dit-on pas « ma liberté s’arrête là où commence celle d’autrui! » Mes salutations.
bonsoir,dommage qu’on puisse laisser passer autant de commentaires aussi provocateurs.Les injures et les attaques des personnes n’ont rien de constructifs.
Je constate malheureusement que certains viennent se defouler sur ce site.
Dommage.Cette énergie ,le village en a besoin .
Amicalement.
» Quant aux poétreaux et autres corbeaux, …… » Je crois que ça dépasse un peu l’insulte. Alors Mr l’adepte de la pensée unique tu ne nous donnera pas une leçon de démocratie ici , tu as dépassé le stade de la critique et maintenant tu t’attaque à nos « exilés » .Je rejoins rejoins notre ami dilui et pour redire une autre fois que notre village a besoin de toute notre énergie pour sa construction et non pas l’inverse .
Bon courage Samir tu en as besoin .
merci Mme YANAT!!!!
j ai la chance de vous connaitre avant que vous quittiez le village par obligation professionnelle,
votre poeme fait chaud au coeur!!!!!
oh que c est bon d exprimer ses emotions et ça soulage.
PS
on a le droit de s exprimer et surtout d exprimer ses émotions et son amour
pour son village de pres ou de loin.
très jolie poème
un trés bon poème, merci.
Je viens de découvrir ce beau poème qui m’a replongé directement dans mon enfance et ma jeunesse. Il est un baume pour mon cœur. El-Flaye des intellectuels, des militants, El-Flaye des hommes et de braves femmes. Partout où je vais , je retrouve le nom d’El-FLAYE , ses enfants l’ont vraiment honoré. El-Flaye, un des rares villages qui a ouvert ses bras à tous les étrangers qu’elle a nourri, logé et surtout respecté. Celui qui rentre à El-Flaye ne veut jamais le quitter. Je me rappelle très-bien de tous ces villages qui étaient fiers de donner leurs filles à El-Flaye. Merci Mme YANAT , vous avez parfaitement raison : c’est un village d’amour et de progrès. El-Flaye a tant donné . L’histoire d’El-Flaye est une très belle histoire, il faut que ses enfants la défendent contre l’oubli , le mensonge et la haine. Nous avons besoin qu’ils continuent à donner comme leurs parents. Sans ces personnes animées d’amour et de générosité, pétries de valeurs , El-Flaye n’aurait pas brillé. Sans l’amour et la générosité, tout simplement, la vie n’existerait pas.
Je conseille donc à l’auteur d’un commentaire amer de mettre un peu d’amour dans son cœur , il verrait la vie et les autres , surtout ses bienfaiteurs, autrement et il souffrirait moins.
La grandeur d’une famille se mesure tant par le nombre de ses membres que par sa notoriété, son honorabilité, sa position au sein de la communauté du village.
Quant à cette science infuse que vous imputez ironiquement à ces grandes familles, sachez que les gens d’El-Flaye ont fréquenté les mêmes bancs d’école et sont partis d’un même point. Seules la persévérance et la témérité de certaines d’entre elles a permis de percer et de se distinguer. On dit bien qu’il y a deux choses qui n’existent pas dans l’absolu : l’ignorance et la connaissance.
Passons aux familles primesautières, c’est un fait. Leur patrimoine immobilier, leurs nombreuses alliances avec des familles de souche en témoignent. Susciter convoitise et jalousie, tel est l’effet pervers de la notoriété des ces familles. Toute cette énergie que certaines personnes dépensent à médire de ces grandes familles, à essayer de les stigmatiser et à les dénigrer, gagnerait davantage à être employée pour leur permettre de suivre leurs pas. Comme le dit si bien le proverbe : « εanadh ur hessadh »( Fais comme eux mais ne sois pas jaloux).
Ce n’est pas en fustigeant l’auteur de ces quelques vers, que je salue vivement au passage, que vous allez altérer , dénaturer la réalité des choses, la sincérité et la nostalgie avec lesquelles El-Flaye a été décrit.
Vous comparez les grandes familles de panier de mouches et les arrivistes de poignée d’abeilles, c’est vraiment déshonorant pour le village.
Je voudrais bien savoir si vous avez un quelconque lien avec ces grandes familles d’El-Flaye. Parce qu’à El-Flaye, nous avons tous des liens de famille, nous sommes parents.
Nous sommes fiers d’être d’El-Flaye et de faire partie de ces grandes et belles familles qui ont donné des hommes et des femmes que l’histoire gardera.
Les gens sont considérés selon leur fortune, patrimoine justement hérité de leurs aïeux , qu’ils gardent et qu’ils protègent, ou qu’ils ont acquis au prix de beaucoup d’efforts et de sacrifices. Ils se sont forgés à devenir des hommes, des grands et sont considérés comme tels.
Pour ce qui est de science infuse, la science ne s’infuse pas. Personne ne vient au monde avec un savoir. Les enfants d’El-Flaye ont su acquérir les connaissances et le savoir-faire de leurs aînés (es) qui ont été pour eux, pour elles, les meilleurs professeurs. Ils leur ont donné tellement de leçons sur la vie.
L’autre savoir, en l’occurrence les études, s’acquiert à l’école à ma connaissance. Tous les enfants issus de grandes familles ou de familles réduites à une poignée d’abeilles fréquentent la même école, s’assoient à la même table et ont un maître (maîtresse) commun.
Les enfants d’El-Flaye sont tenaces et réussissent avec ou sans effort , chacun selon ses facultés de compréhension et d’intelligence, à atteindre le but qu’ils se sont fixés. Ils méritent les honneurs. Alors, il faut arrêter de cracher du venin sur ces familles, sur ces enfants dignes d’éloges. Il faut bannir la jalousie. Elle est destructrice. Il faut par contre stimuler l’émulation.
Vous sous-estimez les personnes qui osent prendre la plume pour décrire, parler , de la beauté, de la bonté, de la nature, avec la magie de mots venant du cœur et que beaucoup de gens apprécient. Je dirai même que les pierres ne resteraient pas insensibles.
J’ajouterai ceci :
Il est plus agréable de lire un poème du moment qu’il n’offense personne plutôt que de lire des méchancetés traitant les gens de noms d’oiseaux.
Je suis deham nouara je suis fier de mon vilage el flaye car jai lesser mon ceour et mes amies la bat jai que des souvenir et pleine des frere et des seours :-):-):-) je suis contente davoir des intelegents dans ce village moderne;-);-) et cultuver macha alah je suis dacord avc vous je vous lesse la parole au vrais homme de mon vilage surtout ta nabil tes parole me touche vraiment car la metie que na subi c fontastique:-):-):-):-):-):-) a+
c’est beau
c’est jolie mais il ne restera que des souvenir d’el flaye
Le titre vous emmène et vous ramène au pays, il parle de village, il parle de gens, de voisins et de parents. Certains sont partis vers d’autres destins vers d’autres horizons. J’admire la passion, la générosité, en quelques, j’y lis toute l’affection, pour les siens quel que soit le lieu ou ils vivent. J’ai eu la chance d’apprendre à lire. Et je vous ai bien entendu Madame Yanat, et je suis pas le seul. Je vous l’avoue humblement je suis touché par vos paroles, même si à El Lefaye, je ne suis rapporté. Comme vous j’y côtoie de belles personnes, généreuses et pétillantes d’intelligence, de singularité. Quels que soient leur status, leur fonction ou leur histoire, j’ai plaisir à les retrouver rien que par la pensée. Que dire Madame, pour exprimer reconnaissance et sympathie devant votre empathie. Merci., merci et encore merci. C’est de la poésie, de la vraie simplement, pas de la politique, ni un règlement de compte. Un dernier mot, bravo et mes amitiés à l’El Flaye que j’aime comme mon village, un village parent, ma famille… J’espère lire une suite en vers et en prose. Merci.
Rabah BELLILI
el flaye village de culture ? ma famille y a contribué puisque mon grand père y était enseignant en 1900!!!
aujourd’hui, je n’arrive même pas à obtenir un acte de naissance intégral de mon père abderrahmane né le 8 avril 1908.
Aucune réponse à mes courriers.
merci de m’aider
Ce texte vous a fait réagir spontanément, certains négativement, je ne sais d’ailleurs pourquoi, je vous remercie quand même de me faire découvrir cette facette qui donne à réfléchir. D’autres ont fait des commentaires qui m’ont touchés. Ils ont compris ce que mon âme voulait dire. Il faut avoir vécu les années de guerre à El Flaye, la peur, l’armée française, leurs armes qu’elles pointaient sur nous lorsqu’ils nous rendaient visite, les sorties imprévisibles qui se terminaient toujours par de mauvaises surprises, les bombes en chaque fin de journée, au moment des dîners ; les moudjahidines, leurs menaces et leur couteau toujours aiguisé il faut avoir vécu la peur et la famine à El Flaye, pour comprendre les gens qui y ont vécu ces période et leur générosité. En ce temps là nous partagions tout ce que nous avons pu posséder comme nourriture, parfois que de l’herbe ajoutée dans une louche de fèves( entre nous, avec nos voisins et famille), nous avons tout partagé, notre toit, notre peur avec les gens d’IZGHRADE, qui pour la plupart étaient parents ou cousins de nos parents. Lorsqu’une famille avait une chèvre,elle donnait le lait aux malades qui étaient prioritaires. Les membres de la famille se contentaient d’autres choses, galette d’orge, figues.Les gens s’entraidaient naturellement. EL FLAYE, VILLAGE D’AMOUR, VILLAGE de CULTURE a été le Ier écrit que j’ai gribouillé mais que j’ai gardé inconsciemment , précieusement.
bonjour
En écrivant mon texte je m’étais demandé si quelqu’un à EL FLAYE se souvenait encore du nom de ma famille qui était connue dans la vallée de la SOUMAM pour avoir formé des générations d’écoliers.
Aujourd’hui, j’écris en vain à l’APC d’EL FLAYE pour obtenir un acte de naissance INTEGRAL de mon père Abderrahmane né le 8 Avril 1908.
J’ai fait 3 ou 4 demandes . En vain.
Je projette de venir à EL FLAYE pour faire une recherche sur l’enseignement au début du 20ème siècle.
Amicalement
Je viens de relire le poème. J’y retrouve intact la même passion, les mêmes bonnes intentions. C’est une confidence, un partage d’émotion. Merci. C’est ce que j’aime avec la poésie, c’est le détachement, comme un lacher prise.
Ainsi que cette relation aux liens, distante, mais par la grâce du verbe si intiment liée… Est ce réalité ou imagination, un divertissement, une réflexion.
Non juste un peu de poésie, sans polémique acune. Encore merci Madame.
Heureuse que le texte sur El Flaye, ce NID qui nous rassemble, ce grand et beau VILLLAGE, que je dirais féerique et qui a suscité tant d’agressivité soit lu de façon plus intelligente, faisant ressortir ainsi la beauté des lieux et le bonheur de faire partie de cette grande et belle famille qu’on n’échangerait pour rien au monde.
Bonjour
Je ne suis pas d’el flaye, mais les seuls zerdab que je connais sont établis dans la commune de tala hamza et à la ville de bejaia.
La vérité n’est ni crue ni cuite.
Constater de visu
Lire et entendre les mots
Voir les images du passé
Ressentir les emotions d’hier
D’un temps disparu
Une chanson dit
« Je rêvais d’un autre monde où l’amour sera roi… »
Ma réalité, je ne peux parler que de toi…
Des larmes que j’ai vu
De l’enfer et de ses bombes,
Des avions semeurs de deuil
Moi aussi je n’ai pas oublié
Un jour on nous a dit
La guerre est terminé
Maline elle était juste partit ailleurs
Encore et encore
Moi aussi je me souviens de mon village…
Un poème, c’est livrer un peu de soi, un peu de nous, de nos liens et sentiments, de ce qui est bon en nous.
Pour revivre en évoquant paysages et visages pour entretenir les images.
Ainsi on n’oublie pas, on ne s’oublie pas.
Il est si facile d’oublier, de s’oublier.
Tout simplement merci pour le poème et pour le bouquet que vous nous offrez.