Une plume de vérité, pas la seule vérité, dans ces moments insensés, il faut le dire, il faut l’écrire.
Un regard sur la réalité, jeux des apprentis sorciers,
Le son des bendirs et des youyous, paravents en trompe l’œil, la pièce se joue dans les coulisses.
Ce n’est pas un homme qui est tombé, c’est aussi, un peu de toi, un peu de moi, un peu de nous, un peu de tous.
La question reste posée et se posera encore et encore : Pourquoi ?
Il n’y a pas de raison.
Le silence est plus fort que tout.
Qui es tu et qu’as tu fais, toi ou vous qui avez décidé d’éteindre le soleil, de voiler le printemps, d’excommunier des innocents.
Êtes vous vraiment des hommes ?
Ou est votre fierté, votre intelligence ?
Quelles sont vos paroles ? Quelle est votre poésie, votre roman, vos chansons ?
Qu’avez vous fait de votre vie, vous qui en avez tant pris ?
Châteaux dans le désert, vous n’êtes qu’un mirage de vous même.
Tahar, je pense à toi, compagnon d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Je pense à d’autres amis, à Saïd Mekbel, à d’autres vies ravies.
Chez moi aussi, il y a un clou, amis, que vous avez planté,
Quelque soit le lieu ou se pose ma tente, je sais qu’il est là, dans ma maison, chez moi dans mon pays,
Il veille comme vous,
jamais ne nous quitte et jamais ne nous oublie …
Par Rabah BELLILI