Sous un eucalyptus, sur une petite crête tranquille face à la mer, au cœur d’un cirque grandiose, imposant, dominant et verdoyant, un peu en dessous du village d’Oulkhou, en pleine nature.
A quelques coudées d’Azeffoune, si proche à vol d’oiseau, tous connaissent cet endroit paisible et réservé. Tous prennent le temps de guider le visiteur, de l’accompagner jusqu’au portail grillagé …
Jusqu’au seuil… pour continuer avec lui le deuil…
En effet, le deuil n’a pas de fin, car la mort n’a pas de fin…
La vie continue, pour les vivants, lui, pour toujours vivant et absent pour les siens.
Sa parole et ses écrits, son histoire, perdureront au-delà du temps, irriguant de manière bienveillante comme un ruisseau mélodieux et fécond les cœurs, les esprits et nos cultures.
La simplicité du lieu, sa présence, un vent léger et tendre, son aura, nous enveloppent dans une grandeur et une atmosphère magique, à son image….
Des pensées amicales pour lui, pour les siens, pour ses compagnons de route, pour son père spirituel, Da L’Mouloud, pour ses frères, pour ses enfants, pour Kenza à yelli, pour Matoub Lounas, pour son épouse, pour sa mère et pour nous tous qui l’aimions et l’aimons toujours..
Pensées et reconnaissance.
Merci Tahar Djaout.
Rabah Bellili
(Début août 2019 – revisité le 29 septembre 2019).