Axxam, la maison,
Une image, des pensées, des atmosphères, tous les mondes du passé que nous avons traversés.
Axxam, la maison, exxamen, les maisons, toutes celles où nous avons vécu avec nos familles…
Mémoires diffuses, souvenirs multiples et colorés, bien rangés comme dans un dressing, suspendus sur des cintres où empilés méticuleusement…
Maisons de l’enfance au village ou dans les villages du voisinage reliés entre eux par les chemins et les liens humains
Il suffit d’écrire ou de dire » je me souviens » comme une formule magique et bien des impressions, apparaissent, réapparaissent.
Difficile de dire que l’on se souvient de tout.
Difficile de dire que l’on se souvient de tout.
Le souvenir vient toujours après.
Parfois même, à force d’entendre dire le passé, les mêmes histoires, les mêmes tourments, les mêmes émotions et sentiments, on se les approprie.
Parfois même, à force d’entendre dire le passé, les mêmes histoires, les mêmes tourments, les mêmes émotions et sentiments, on se les approprie.
Tout cela devient notre, comme si nous l’avions vraiment vécu et non pas entendu.
Je me souviens…Du moins j’y pense, mais n’en dis rien, par pudeur, à peine une évocation, une suggestion.
Ta darth, le village.
Un lieu singulier, une vieille mosquée, des familles, des parents, des amis, des générations qui se suivent, se côtoient et tout en même temps vivent parfois parallèlement.
Un lieu singulier, une vieille mosquée, des familles, des parents, des amis, des générations qui se suivent, se côtoient et tout en même temps vivent parfois parallèlement.
Des personnages et des personnalités brassés par le temps et les évènements, selon les âges et les époques s’efforcent de suivre, de rester debout, de continuer la marche, en quelque endroit ou le destin les mène.
Pendant ce temps, le sable, grains après grains, s’écoule dans le sablier géant et imaginaire.
Il est temps de retrouver la maison, axxam…tha darth, le village.
Qu’il est long et proche, rempli et réjouissant, le chemin, dans la distance et le temps entre le souvenir et son image …
Rabah Bellili
« Là bas enfoui dans ma mémoire ».
le 17 juin 2017
« Là bas enfoui dans ma mémoire ».
le 17 juin 2017