Au mitan de la nuit quand les paroles rongent le sommeil, et qu’il est si vain et si épuisant de remuer dans tous les sens pour trouver comment apaiser les miens dont les tourments et les peines me touchent et me chagrinent.
Je regarde le livre intérieur du passé. J’y retrouve des êtres chers, toujours vivants en ma mémoire…
En ma mémoire…
Je revois avec des sentiments d’affection, mes frères…
Mes petits frères….
Mohoub, Razik, Zahère et Mohand.
Ils étaient différents des autres, chacun avec ses qualités et ses faiblesses.
Il n’y a pas de balance pour mesurer les êtres.
Ils restent toujours mes frères.
Même si nos chemins se sont tournés vers d’autres horizons, je pense toujours à eux avec de bons sentiments.
On ne peut rien dire aujourd’hui, à chacun sa raison, à chacun son histoire et on ne refait pas le passé.
Il n’y a pas de balance pour mesurer les êtres.
Je pense à des images, dans je ne sais plus quel film , après un long périple, au fait de retrouver les siens, un homme trouve sa fin au moment ou il avait fait la paix avec son passé. Faire la paix avec son passé, pour apaiser le présent.
Parfois je me regarde dans une glace.
Je me souris.
Oui je me souris et alors ?
Je remercie le destin pour tout ce qu’il m’a offert.
Il suffit d’une brindille pour allumer un incendie.
Il suffit de fermer une porte pour scratcher un avion.
Il suffit d’un mot, d’une intention pour…. beaucoup d’incompréhensions.
Alors j’aime mes frères et mes sœurs tels qu’ils étaient et tels qu’ils sont et seront toujours.
On ne refait pas le passé, il faut donc vivre le présent.
Et demain…?
Oui et demain ?
Demain c’est samedi.
Repos pour tout le monde
Bien à vous en toute amitié.
Un dernier mot comme un dernier verre avant de reprendre la route:
La caravane passe.
Et alors quoi la caravane passe ?
La caravane passe tout simplement.
Rien d’autre ?
Non rien d’autre. La caravane passe, et j’aime la voir passer.
Imagine, que tu fais partie de la caravane…
Sur un dromadaire….
Ecoute et regarde, la beauté du désert…
Rabah BELLILI
le 27/01/2015
NB: Désolé, il n’y a pas de chien dans cette histoire. Mes enfants comprendront. Et pour les autres, je ne veux ni chien, ni chat chez moi.