« À la question “qu’est-ce qu’une bonne image?”, je me contente, faute de mieux, de répondre que c’est celle qui a su communiquer l’émotion qui l’a faite naître. » Willy Ronis
L’émotion qui l’a faite naître…
L’émotion…
Un regard
Une image
Des images…
Un tableau, un dessin, une musique, une chanson, une parole, un visage, une expression, … Une impression…
Une pensée, une table dans un café, une tasse sur une soucoupe, un bonhomme accoudé pensif au comptoir portant une cigarette à la bouche, ailleurs, bien ailleurs et ici en même temps, dans les allées du Grand Palais en octobre, un rendez vous, un rendez vous avec elle, elle arrive à l’improviste,
l’enfant écoute la mer dans un coquillage, un regard plein d’affection, une pensée pour ma mère, une pensée pour mon père, le souvenir de mes frères, mon village Amagaz, les fontaines de mon enfance, Fellous, Barouth, les ruelles d’Amagaz, la nuit à tâtons, les sensations d’anachronisme dans les évocations du présent, notre première rencontre, nos premiers regards, nos premiers sourires, nos enfants, le jeu de nos disputes et nos réconciliations, la première fois, la toute première fois, tous les souvenirs, tous les oublis, tous les riens et tous les tous, » tout ça, tout ça à cause de ma femme ! (Le père et le beau père ) »,
Ou vas tu comme ça ?
Qu’est ce que tu cherches ?
Je regarde juste quelques images…
Images d’émotions…
Une photographie n’est pas qu’une image…
Un tableau, un livre, une chanson, un poème, un jardin potager, un repas en famille, les plaisanteries entre amis devant un verre ou à aspirer un thé brûlant en dévissant quelques nouvelles… C’est un peu la même chose non ?
L’émotion qui l’a faite naître…
L’émotion qui l’a faite naître…
Qu’est ce qu’une bonne image ?
Rabah BELLILLI
Le samedi 2 juillet 2016
Ne prenons pas à César ce qui est à Mohamed :
La première photo est d’Edouard Boubat » Rémi » (Enfant qui écoute la mer dans un coquillage); La sérénité enfantine, le bonheur dans le visage insouciant d’un enfant rêveur… sublime
Caio Mora » Paris » 1953 – La ville imperturbable de constance, au delà du temps et de l’histoire. Les berges, la Seine, témoins des saisons et des époques, compagne de nos romances et de nos rêves… Le Pont Mirabeau quelque part en aval ou en amont, Apollinaire et Marie Laurencin, la fin d’une histoire, la transition entre la source et l’océan…
Willy Ronis » Une famille au Vert Galant » 1953 – Le bonheur, déguster le temps temps qui passe, une promenade sans fin, sans cesse recommencer, les enfants grandissent, il reste cette photographie, là bas, instants délicieux…