Le torchon brûle et le fossé se creuse de plus en plus entre la direction de l’EPH de Sidi Aïch et le collectif des travailleurs, représentant les corps médical et paramédical
Le collectif a radicalisé son mouvement de protestation en procédant à un débrayage et à la fermeture de tous les bureaux de l’administration de cet établissement hospitalier. En effet, les hospitaliers de Sidi Aïch qui revendiquent le payement d’une tranche de leurs rappels sont entrés, depuis avant-hier mardi, dans un mouvement de grève illimité et ont assiégé le bloc administr atif de leur établissement en guise de protestation contre ce qu’ils appellent « le mépris de la direction et les engagements non tenus de l’administration à payer les dus avant le 20 du mois en cours ». Les grévistes n’ont pas cessé de tirer à boulets rouges sur le trésorier de cet hôpital qui, selon les dires des délégués du collectif des tr availleur s, a défié les responsables du secteur avec un entêtement sans précédent pour ne donner aucune suite favorable aux doléances et aux résolutions tenues lors du premier débrayage qui a eu lieu le 11 de ce mois, avec l’arbitrage du chef de daïra de la même souscription. Dans la journée d’hier, une foule compacte des tr availleur s des deux corps s’est agglutinée devant l’entrée principale du bloc administr atif de l’hôpital d’où était prévu le départ d’une marche à l’extérieur de l’établissement.
Le pr emier r esponsable de la santé de wilaya, DSP, s’est dépêché sur les lieux où ils s’est adressé aux gr évistes mécontents pour dire que ses services vont ouvrir enquêté pour situer les responsabilités de cette situation, en les rassurant que des mesures seront prises contre ceux qui ont conduit à cette impasse. Ensuite, le DSP a écouté les délégués des travailleurs qui n’ont pas mâché leurs mots pour dénoncer la mauvaise gestion des affaires de cet hôpital, qui est, selon eux, à l’origine du marasme qui y sévit. En fin d’après midi, une réunion de travail entre les DSP et les délégués des deux corps de travailleurs protestataires se poursuivait encore, dans l’espoir de dénouer la crise.
NadirTouati 28/11/2012
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