LETTRE OUVERTE À MR MEDELCI

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Paris, le 2 mars 2014
boutefsaid21A l’attention de Monsieur Medelci , président du conseil constitutionnel

Le spectacle indécent auquel nous assistons avec impuissance à l’approche des élections présidentielles du 17 avril 2014 , fait de notre pays l’Algérie, la risée du monde entier. L’Algérie a besoin plus que jamais d’un débat serein pour bâtir des institutions démocratiques et un état de droit . Votre silence est assourdissant et inquiétant alors que la constitution est piétinée et bafouée par des gens qui sont censés la défendre.
Si vous ne menez pas à bien votre mission (en toute impartialité) , qui est celle d’organiser des
élections propres, vous serez jugés devant les hommes et devant l’histoire ! Le conseil constitutionnel est garant du respect de la constitution, il doit veiller à l’application des lois de la république et recadrer les déballages malsains, qui risquent de provoquer la déflagration de la société algérienne.
Le conseil constitutionnel dans son communiqué du 20 janvier 2014, relatif aux conditions de candidature à la présidence de la république est bien clair : « le dossier de candidature doit être
déposé par le candidat en personne, après rendez-vous convenu auprès du secrétariat général du
conseil constitutionnel, contre accusé de réception ».
L’article 136 du code électoral algérien, stipule «également : « un certificat médical délivré à
l’intéressé par des médecins assermentés ».
Le médecin qui délivrera ce certificat médical de bonne santé au candidat Bouteflika, et le conseil
constitutionnel qui validera sa candidature devront répondre un jour de leur forfaiture devant les
juges et devant l’histoire, vous devez bien le savoir, Bouteflika n’est pas éternel !
Le collectif d’algériens en France

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