Le retour vers le passé ,
une pensée, un peu trouble, un peu flou,
difficile de faire une mise au point,
netteté incertaine,
l’instantané, le cliché
et ses couleurs d’humeur, d’hier.
C’est si facile de dire les choses,
C’est si difficile de se les entendre dire,
La distance du temps,
Pourquoi autant d’indifférence ?
C’est vrai que le silence est confortable.
Il est vrai aussi que la lumière du jour est si belle.
La lumière du présent n’éclaire pas forcément les ombres du passé.
Certes, c’est difficile de tourner les pages de certaines histoires.
Toutes les réponses comme toutes les questions
ne sont elles pas dans les sentiments, dans l’affectif ?
Je ne sais pas bien à vrai dire.
L’indifférence n’est pas calculée, ni voulue,
juste un constat de situation.
« Nous nous sommes tant aimé »,
C’est le titre d’un film,
Nous vivons dans plusieurs mondes.
Je veux dire par là, sans que cela soit de la science fiction,
Il n’y a pas toujours de passage, entre les mondes parallèles.
Ils sont pourtant si proches, mais ne se touchent pas.
Vies urbaines, vies croisées,
les piétons s’arrêtent, les voitures passent
les voitures s’arrêtent, les piétons passent.
Les roues des bicyclettes tournent elles aussi.
Point de pause, la marche de l’horloge avance toujours dans le même sens,
Tic, tac, avant que les paupières tirent les rideaux du sommeil,
Tourner la page ou faire comme si de rien n’était ?
Pourquoi demander quand les réponses sont connues ?
Le choix est difficile, quand rien ne convient bien,
et si peu convaincant.
Peut être une manière de se chercher, de s’affirmer, se situer, se trouver se perdre et se retrouver face à la question.
Il faut mettre des mots sur nos maux.
Recommencer ?
Recommence t’on vraiment ?
Nous continuons différemment…
C’est la même histoire et bien d’autres en même temps.
Il faut cultiver ses passions,
avec une attention toute particulière pour ses proches,
pour que la saveur des sentiments chaque jour resplendisse
de toutes ses couleurs…
Le passé est mort disent les arabes, Lifat mat.
Demain est un rêve,
Seul l’instant présent t’appartient.
Par rabah BELLILI
Le 03 03 2012
Azul
Mille applaudissements
Je ne suis pas retourné ce weekend sur internet alors je te remercie maintenant pour la montagne de Lakhadar Sennane que je ne connaissais pas.
A bientôt !