Petite carte postale de Dubai par Rabah BELLILI

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24-hours-dubaiLes plaisirs d’un voyage, d’une aventure c’est d’en apprecier le fin et je t’avoue que je reste en fin bien sur ma faim.
J’etais venu avec mes prejuges. Et oui j’en ai aussi, mais j’evite d’en faire etalage, car il ne sont pas serieux, et je sais que la realite des rencontres, les dissipera en un rien de temps.
La realite des hommes et des femmes qui vivent dans ce pays, c’est un reflet du monde, des mondes.
Un reflet et des apparences multiples, des destins qui se croisent, des mondes qui coexistent.
Dans chaque rencontres a Doubai comme a Abu Dhabi, a Sharjah et dans quelque autre emirat, des histoires d’ailleurs, des histoires de vies, des histoires de familles, des reves, des espoirs, des desespoirs, du courage, des confidences, des reves d’ailleurs, des reves de respect, des reves de respect, des reves de respect tout en tenant sa place en respectant les regles.
L’apparence des choses de cette impressionnante realisation humaine, n’est parfois qu’un mirage. Des visionnaires qui du desert ont invente une oasis, un carrefour extravagant d’ambitions, un empire.
Personne ne sait quand, comment ni ou s’arretera cette frenesie de batisseurs, d’investisseurs et d’entrepreneurs.
J’ai fini par trouver l’authenticite de cette region qui etait un desert il n’y a pas si longtemps,
meme si l’Empereur de Chine n’a que faire des rats dans les cales de ses navires.
L’authenticite je la trouve a chaque instant.
Chez Manama, le maitre nageur garcon de piscine de l’hotel, cingalais du Sri Lanka a qui ete emu aux larmes ( enfin presque) pour quelques mots offerts pour accompagner un de ses dessins.
Chez Abdelkader, fabricant et marchand de djelaba et gandoura pour hommes, dans son petit magasin, dans le quartier de Souq Al Aqadim a Sarjah ( le vieux souk, le souk ancien ).
Un personnge d’une grande serenite qui s’exprime posememt en inspirant confiance et respect ( maitres mots).
C’est si seduisant la generosite humaine,  » the humam factor  » , comme l’ecrivait si bien Graham Green.
Abdelkader ne parle pas tres bien l’anglais, et moi j’ai oublie le peu de farsi que je connaissais du temps de mes deux traversees de l’Iran et de l’Afghanistan.
Celles qui remontent aux lustres du Shah, juste deux ans avant qu’il ne quitte definitivement le pays, au moment dela fin d’Elvis et au temps de medaille d’or de Guy Drut (a Montreal)
Pour revenir a Abdelkader. c’est Coco qui a fait la traduction de l’arabe au francais. Et j’ai beaucoup apprecie ces echanges un peu decousu entre orient et couchant, entre les maghrebins et le levantin.
Il est l’heure maintenant de terminer cette derniere nuit a Doubai.
Il reste une belle journee en perspective avant l’avion du retour, ce soir comme on peut le dire maintenant.
A bientot,
Rabah BELLILI

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