09/05/14 LACITE
S’il ya un phénomène qui s’est ancré dans l’esprit de certains commerçants, c’est bel et bien l’étalage des marchandises sur les trottoirs, et ce, sans se préoccuper des piétons qui se trouvent de fait contraints de se rabattre sur la chaussée.
Ce passage réservé de facto aux passants tend à être l’apanage de certains marchands, en sus, leurs éventaires congestionnent la circulation des piétons. Étaliers, poissonniers, épiciers, propriétaires de magasins d’habillement, d’électroménagers… font étalage de leurs marchandises à l’extérieur des boutiques à la cloche de bois, et ce, au vu et su des autorités locales. Cette situation est des plus pénalisantes, car elle engendre beaucoup de désagréments aux venants.
Les autorités locales qui ferment les yeux sur cette forme de squat entrainent ipso facto un comportement invétéré des ″squatteurs de trottoirs″. De même, des vendeurs à la sauvette ont pris l’habitude d’étaler leurs marchandises à même le sol comme, c’est le cas du pont menant vers le centre-ville de Sidi-Aich. Cette escouade de personnes qui s’adonnent au trabendo voit chaque jour de nouveaux arrivants qui, de surcroit pullulent dans tous les recoins de la ville. Au rythme où vont les choses, ce commerce illicite tend à se généraliser, et ne présage guère de s’estomper si les autorités compétentes n’interviennent pas pour mettre un terme à cette anarchie. « On se fourre dans un imbroglio total. On est obligé de slalomer entre les cageots posés de bric et de broc par les commerçants », nous avoue un habitant de cette ville.
Comme il ya lieu de signaler les moult marchands ayant installés leurs échoppes dans différentes placettes de la ville. Des appentis ont été aménagés par lesdits marchands, et qui font office de boutiques, où se vendent tout type de marchandises. « La DCP semble être inscrite aux abonnés absents, sinon comment expliquer le pullulement de ces boutiques improvisées ? », s’interroge un jeune universitaire.
Bachir Djaider