Je ne sais pas si ce que j’écris peut passer pour de la poésie. Cela serait un peu prétentieux pour moi, de dire cela. Je dirai tout simplement, un mot qui ne dit rien, mais qui dit tout en même temps, avec une majuscule en pleins et en déliés, sur la couverture d’un cahier, d’un carnet ou d’une page blanche ; Ecritures.
Alors pour mon plaisir et peut être pour le votre, ma dernière page d’écriture. inspirée d’une image, d’un tableau de Bachir Yanat.
Quelqu’un, quelque part…
La solitude
une sorte d’indifférence parmi les autres
la misère
une autre indifférence
un regard aveugle
la réalité comme un mirage
est ce une vision
est ce un brasier
les immeubles
silhouettes fantomatiques
ruines d’un cataclysme
ombres enflammées
ou bien tout simplement
reflets d’un monde inaccessible
d’un monde parallèle,
vide d’humanité
fenêtres fermées
des hommes, des femmes, des enfants
marchent sur le bitume
à la recherche,d’un regard
d’une main,
d’une porte ouverte,
d’un regard
d’une main
d’une porte ouverte
comment cela s’appelle
quand tout est détruit et effondré
quand s’arrête la guerre,
gigantesque pétrin qui efface les vies, les pays, les espoirs
et qu’il faut tout recommencer.
cela a un très joli nom mes amis,..
cela s’appelle
la solidarité.
Rabah BELLILI
Le 29 juin 2013
Conclusion à la manière de Giroudoux