Sidi Aïch : 4 milliards pour la réhabilitation de la station thermale de sellal

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A partir de la ville de sidi Aich, une route sinueuse et escarpée s’engage en direction d’un col ardu qui donne accès au village de Sillal, à une dizaine de km au nord. Le relief montagneux, coupé de petites gorges, est en bonne partie tapissé de forêts.
Sillal est un village tranquille abritant le siège de la commune de Tifra, petite municipalité rurale. Hormis le paysage idyllique, (quoique quelque peu altéré par la furie des incendies) et le calme rédempteur de la montagne ; la station thermale demeure l’attraction majeure du village Sillal. L’établissement, aménagé pour la première fois le 17 juillet 1954, a toujours été géré par l’APC de Tifra, Mis à part un intermède de quelques années durant lequel il a été confié en gérance libre à un privé.
Le hammam accueille à longueur d’année une pléthore de curistes. On y afflue de partout, y compris des contrées les plus reculées du pays, pour se délasser et laver son corps de tous les maux. Pour répondre à cette demande massive, qui ne s’est d’ailleurs jamais démentie et renflouer quelque peu la trésorerie communale, les autorités locales se sont résolument engagées dans un projet de réhabilitation de cette station thermale, qui en dépit de quelques opérations de lifting réalisées ces dernières années, donne des signes évidents de vétusté alors que son exiguïté limite drastiquement son activité.
C’est ainsi qu’une première enveloppe budgétaire évaluée à plus de 4 milliards de centimes a été investie par la municipalité pour couvrir les frais découlant de l’étude et de l’extension de cette station thermale. «Cette provision est censé couvrir les travaux préparatoires et les gros œuvres», nous a indiqué un responsable de l’APC de Tifra, précisant qu’une entreprise privée est provisoirement retenue mais n’a pas encore reçu l’ordre de service pour démarrer les travaux. «La procédure réglementaire prend parfois beaucoup de temps. Il faut étudier les recours éventuels des soumissionnaires sans compter les désistements qui peuvent intervenir à la dernière minute», fait remarquer notre interlocuteur.
N. Maouche

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