La connexion au réseau Internet haut débit fait des siennes dans la région de Sidi Aïch. En effet, des témoignages recoupés de férus de la toile et d’exploitants de cafés Internet, font état de ruptures multiples et trop fréquentes de la connexion, alternant avec la lenteur du débit. « Ces problèmes sont aussi pénalisants pour un gérant de cybercafé, qui n’arrive plus à rentrer dans ses frais, que pour l’abonné du web qui s’en trouve désarçonné et son travail contrarié, pour ne pas dire remis en cause », se plaint Yacine, tenant un café Internet au centre-ville. « Il est devenu malaisé de surfer sur le web, encore plus difficile de réaliser un quelconque travail sérieux, car une panne peut survenir à tout moment », se lamente Malek, un internaute, fonctionnaire de son état. Il ajoutera : « Quand la connexion est correcte, il y a une coupure de courant électrique et quand le courant est rétabli, il y a une lenteur du débit ».
Le même constat d’amertume est décliné par Bélaid, un autre internaute résidant au quartier Maâla : « Ces derniers mois, je fréquente de moins en moins les cybercafés à cause de ces satanées déconnexions qui nous donnent du fil à retordre et viennent à bout du plus patient d’entre nous », s’offusque-t-il. Abondant dans le même sens, le gérant d’un cybercafé installé au quartier Timzeghra nous fait part de son désappointement : « Nous avons assez de travailler à fonds perdus et de décevoir nos clients », déclarera-t-il, avec une pointe de dépit. Et de poursuivre : « nous avons sollicité à plusieurs reprises les responsables locaux de l’ACTEL mais nos doléances sont restées insatisfaites ». D’autre part, beaucoup de citoyens de Sidi Aïch et des circonscriptions limitrophes nous disent être révoltés de faire les poireaux depuis de longs mois, sans pour autant voir leurs demandes de branchement au réseau Internet aboutir. « Ma demande de branchement remonte à janvier 2011. A chaque fois que je me présente aux services concernés, on me répond invariablement que ma requête est en passe d’aboutir mais, hélas, je ne vois toujours rien venir », soutient, déçu, un quadragénaire de la commune de sidi ayad
N. Maouche 12 08 2012