Des tentatives de harcèlement ont été camouflées par la direction de l’établissement, qui se voit contrainte maintenant de rendre des comptes.
Les élèves du lycée mixte Mohand Chérif Gharbi, dans la ville de Sidi Aïch, ont entamé une grève, mardi 19 mars, pour dénoncer des attouchements sexuels dont serait victime une de leurs camarades en classe de 2e année. La jeune fille accuse le censeur de l’établissement d’avoir tenté d’abuser d’elle à l’intérieur même de son bureau. Accompagnée de son père, elle a déposé plainte mercredi en fin de journée au niveau de la sûreté urbaine de Sidi Aïch. Elle a déclaré à la police que le censeur a fermé la porte de son bureau, après avoir demandé à sa secrétaire de sortir, puis a mis sa main autour de sa taille en lui affirmant qu’il ne convoquerait pas son père (pour n’avoir pas emprunté l’accès réservé aux élèves), si elle accepte de faire ce qu’il lui demandait.
Une employée parle de deux autres tentatives camouflées auparavant par la direction de l’établissement. La police a remis des convocations aux témoins et à l’accusé. De son côté, la Direction de l’éducation a suspendu le censeur dans la matinée de jeudi. Un camarade de classe de la lycéenne raconte les faits : «Nous étions tous les deux convoqués par le censeur parce que nous avions utilisé l’accès réservé aux véhicules pour entrer au lycée. Je suis entré le premier. Après avoir décidé de nous renvoyer, le censeur a fini par nous pardonner. Mais à la sortie de son bureau, dix minutes plus tard, ma camarade était toute pâle.»
La jeune élève a même perdu connaissance et a été transportée à l’infirmerie de l’établissement. Elle a confié à son camarade que «le censeur lui a séché les larmes et lui a tenu la main avant de la rapprocher vers lui.» Une réunion organisée à la hâte par la direction du lycée, regroupant les responsables de l’établissement et des représentants des élèves, n’a pas pu calmer la colère de ces derniers.
Rencontrés mercredi matin devant l’entrée de leur lycée, les élèves étaient catégoriques : «Nous refusons de rejoindre nos salles de cours tant que la lumière ne sera pas faite sur cette affaire», ont déclaré à El Watan des élèves, garçons et filles.
Dans un rapport établi par le censeur et transmis au proviseur, au syndicat et à l’Association des parents d’élèves, le mis en cause, que nous avons rencontré, nie tout en bloc. Nous avons essayé d’en savoir plus auprès du proviseur, mais celui-ci n’a pas souhaité émettre le moindre commentaire.
Une employée parle de deux autres tentatives camouflées auparavant par la direction de l’établissement. La police a remis des convocations aux témoins et à l’accusé. De son côté, la Direction de l’éducation a suspendu le censeur dans la matinée de jeudi. Un camarade de classe de la lycéenne raconte les faits : «Nous étions tous les deux convoqués par le censeur parce que nous avions utilisé l’accès réservé aux véhicules pour entrer au lycée. Je suis entré le premier. Après avoir décidé de nous renvoyer, le censeur a fini par nous pardonner. Mais à la sortie de son bureau, dix minutes plus tard, ma camarade était toute pâle.»
La jeune élève a même perdu connaissance et a été transportée à l’infirmerie de l’établissement. Elle a confié à son camarade que «le censeur lui a séché les larmes et lui a tenu la main avant de la rapprocher vers lui.» Une réunion organisée à la hâte par la direction du lycée, regroupant les responsables de l’établissement et des représentants des élèves, n’a pas pu calmer la colère de ces derniers.
Rencontrés mercredi matin devant l’entrée de leur lycée, les élèves étaient catégoriques : «Nous refusons de rejoindre nos salles de cours tant que la lumière ne sera pas faite sur cette affaire», ont déclaré à El Watan des élèves, garçons et filles.
Dans un rapport établi par le censeur et transmis au proviseur, au syndicat et à l’Association des parents d’élèves, le mis en cause, que nous avons rencontré, nie tout en bloc. Nous avons essayé d’en savoir plus auprès du proviseur, mais celui-ci n’a pas souhaité émettre le moindre commentaire.
Enfin vu avez ecrit sur ça après 5j
Bonsoir tout le monde,
Je suis bien sûr contre ces pratiques d’où qu’elles viennent, sachant que le mis en cause est un éducateur. Le problème qui me taraude l’esprit c’est l’auteur de cet article qui trouve le plaisir et qui se nourrit dans l’intox, ce même soi disant journaliste ne sait pas quand est ce qu’il faut écrire, ce monsieur accusé est de notre village, d’une famille noble, les filles de sa famille sont d’une éducation exemplaire .
Au lieu d’écrire sur ce bonhomme pour récolter 300 DA vaut mieux écrire sur les activités de l’apc, les recrutement anarchiques qu’il a lui même dénoncé sur facebook parce que son ami ne figure pas dans la liste des recrutés, non bien sûr on écrit pas sur ces choses là , ce ne sont pas des ennemis mais des amis avec qui on partage du poulet.
Le proviseur ne l’a pas laissé rentrer au lycée parce qu’il le connait , il lui a dit qu’il est un homme à problème, c’est pour ça qu’il tenait à écrire cet article en terme de vengeance, mais les Diables de la Recherche de Soi aiment crier au scandales, au lieu d »écouter l’autre version, il s’est contenté d’écrire n’importe quoi comme un petit minable.
Je le signale encore une fois que ce genre d’affaires est du ressort de la justice et ce n’est pas un pigiste qui jouera le rôle de la justice.
à bientôt!
Rire. Je n’ai pas fini de rire de ton commentaire cher Idris.
Je vous propose ce lien pour comprendre la gravité de la situation en Algérie;
http://www.algerie-focus.com/blog/2013/03/10/pedophilie-dans-les-ecoles-coraniques-sos-enfants-en-detresse/
Le titre n’y est pas du tout !
Bonsoir !
Tu as tout résume idris !, L’article d’El-Watan a été même affiché à l’APC de sidi-aich , il ne manque qu’un lynchage populaire et ce pseudo journaliste ne fait qu’alimenter la haine car il aurait du donner la parole à l’autre camp au lieu d’être juge ou d’insinuer quoique ce soit mais bon tu l’as dis c’est un pigiste à 300 DA et en regardant bien tout ce qu’il a écrit on ne trouvera que du scandale .La justice tranchera maintenant qu’elle est saisi et dans ce genre d ‘affaire on y va doucement car après avoir porté atteinte à l’honneur de quelqu’un c’est trés difficile de réparer. La préemption d’innocence existe et un journaliste digne de ce nom doit la respecter .
Ciao.
Je viens de modérer deux commentaires … et je ferai pareil pour les personnes qui se croient malines cachées derière un simple pseudo, et qui procèdent par l’insulte pour s’adresser à autrui.
Cette régle, qui interdit l’insulte et le mépris, n’est pas négociable sur notre site.
A bon entendeur !
Samir (modérateur Leflaye.net)
Traiter un journaliste de » pigiste à 300 dinars « . C’est révoltant !
Est-ce que celà veut dire que s’il était payé à cent mille dinars, on aurait vu les choses, différement ????
C’est triste de mesurer les qualités d’une personne ou la compétence de son travail, à son seul salaire.
Je suis très choqué par cette vision de l’esprit
Bonsoir à tous
Quelle délicate affaire!
Je suis en France comme vous le savez, mais je suis, comme vous tous, perturbé par cet évènement. J’aimerais à mon tour m’exprimer mais ce n’est pas facile de parler de choses graves.
La présomption d’innocence est un droit pour tout un chacun. Personne n’a le droit de la hotter à qui que ce soit.
Le viol est une chose terrible, personnellement, le harcèlement sexuel ou la tentative de viol en est autant. J’ai des enfants comme beaucoup de pères de famille et le faite de penser rien qu’une petite seconde qu’ils pourraient se retrouver face à une telle situation me fait des sueurs dans le dos.
Si une personne est témoin de quelque chose, ou possède des faits avérés, il sera un véritable lâche s’il se tait. Maintenant, avec ces faits, celui qui les dénonce a vraiment du courage et la société doit le remercier de sauver des enfants et de nous débarrasser des fléaux !
C’est tout ce que je voulais dire.
Merci
Le journaliste n’a à aucun moment dans ses écrits remis en question ni la noblesse ni l’exemplarité de l’éducation des filles issues de la famille de l’auteur de l’acte animal !
Chacun est responsable de ses actes et doit en assumer les conséquences et être issu d’une famille « noble » ne nous immunise en aucun cas!
Le journaliste n’a fait que relater un fait réel, qui devait éclater au grand jour pour lever le tabou et faire cesser ces crimes au lieu de dénoncer ce qui se trame comme vous le dites dans l’APC, car on sait tous que ces magouilles sont le quotidien de toutes les administrations algériennes, à quoi bon en parler, du moment où ça n’est un secret pour personne et que finalement, ça ne nous avancera guère en quoi que ce soit!
Les magouilles et la corruption on les laisse de coté, ce n’est pas de notre ressort, on est victimes et on s’y résigne tant que nous sommes en Algérie, c’est comme ça !
Mais fermer les yeux sur des crimes de ce genre, ça jamais!! quel que soit l’auteur, noble, riche, fils de je ne sais qui, cousin, oncle… peu importe!! il sera dénoncé et paiera pour son acte!