Sidi-Aïch : Un laisser-aller généralisé

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Quand il y’a du vent, c’est pratiquement invivable car ces sinistres et dangereux déchets envahissent les intérieurs même des maisons. Dans cette petite ville, certaines rues deviennent des « fast-foods à ciel ouvert », puisque beaucoup de gens y mangent en marchant et jettent ensuite les restes, papiers gras et godets à même le sol, autant de rejets qui finissent par boucher les caniveaux.
Rien ne va plus en matière d’hygiène dans la ville de Sidi-Aïch. Malgré les cris de détresse incessants des citoyens à travers les médias, notamment la presse écrite, la ville continue de vivre une situation de plus en plus alarmante, du fait de la dégradation inquiétante des conditions de salubrité et de la pollution de son environnement.
De nombreux dépotoirs ont poussé comme des champignons dans plusieurs endroits de la ville et sa périphérie. Ces amas d’immondices sauvages, excessifs dans leurs débordements, proliférent et surtout puent.
Du côté du marché ce sont des « monticules » d’ordures non brûlées qui culminent autour des bâtisses et des magasins. Quand il y’a du vent, c’est pratiquement invivable car ces sinistres et dangereux déchets envahissent les intérieurs même des maisons.
Dans cette petite ville, certaines rues deviennent des « fast-foods à ciel ouvert », puisque beaucoup de gens y mangent en marchant et jettent ensuite des restes, papiers gras et godets à même le sol, autant de rejets qui finissent par boucher les caniveaux. « On jette beaucoup plus qu’on ne ramasse, on se débarrasse de n’importe quoi, n’importe où.
Il n’y a plus de civisme », se plaint-on. Cependant, le pourrissement continue. « Jusqu’à quand ? Quand est-ce que les autorités communales de la ville vont -elles intervenir une bonne fois pour toutes, pour traiter cette marée d’ordures ? « , s’interroge un citoyen de la haute ville. « En tant que contribuables, nous avons droit à un seuil de propriété! » estime un autre citoyen. Les citoyens de la ville de Sidi-Aïch, qui voient leur ville changer négativement de look d’année en année, assistent à une image qui se dégrade de jour en jour.
Nostalgiques, ils se remémorent la beauté perdue de leur cité en regardant d’anciennes cartes postales.
A.R.

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