Longtemps, j’ai hésité à écrire, à m’exprime tout simplement sur Le Problème en cours à Tinebdar, mon village natal. Car je suis de nature plutôt réservé sur tout ce qui est collectif, à l’encontre de ce qui peut me touche directement où je suis plutôt explosif. De plus beaucoup d’amis natifs comme moi de Tinebdar m’ont dissuadé de ne pas m’y impliquer sous une forme ou une autre.
Aujourd’hui, je fais part de mon discernement malgré l’avis divergent d’amis et de parents, car notre religion nous invite à faire le bien, à énoncer le droit et à conseiller l’endurance, en toute circonstance. (sourate 103, verset 3)
A la lecture, bien que tardive des deux textes publiés par Monsieur AGSOUS Abdenour sur ce site ‘leflay.net’, je me sens dans l’obligation, en ma qualité de native de Tinebdar et qui y vit près de la moitié de son temps, depuis déjà quelques années, de donner ne serait-ce que mon point de vue, mon discernement.
ABDENOUR disait : «OUI, NOTRE MEMOIRE COLLECTIVE ET NOTRE CONSCIENCE NOUS INTERPELLE…. »
Bien que je ne suis pas en accord avec tous les points de vue de Abdenour, je le remercie vivement pour ces écrits et surtout de m’avoir incité à donner ma propre appréciation de la situation.
Vendredi 17 mai 2013, 13h30-13h45, j’étais présent à la sortie de la prière du Dohra de la mosquée de Sidi-moussa. La place du Village était en ébullition : bagarre par-ci bagarre par-là, insultes, injures et vociférations de parts et d’autres. Heureusement, l’irréparable n’a pas été commis grâce à l’intervention de quelques personnes qui semblaient être plutôt neutres.
Je compris alors que si l’objet de la discorde semble le remplacement du comité de gestion de la Zaouia de Sidi Moussa, la réalité est tout autre. Il s’agit surtout de la guerre entre Les membres de l’APC élus d’aujourd’hui, et les candidats non élues et de leurs amis aux élections communales du 29 novembre 2012. Le fait que le renouvellement du comité de la Zaouïa est initié par l’APC actuelle, tous ces anciens adversaires se sont mis contre, rien que pour s’y opposer.
Car le renouvellement du comité de la Zaouia s’imposent déjà depuis des années, tout le Monde en est conscient, non seulement parce que leur mandat est échu depuis fort longtemps mais aussi parce que la majorité des membres du dit comité sont soi décédés, soi démissionnaires. Dans ce comité, ils ne sont plus que 2 (deux).
De plus cette association, se doit de se mettre en conformité avec la Loi 12-06 du 12 janvier 2012 avant le 12 janvier 2014, dans le cas contraire, elle sera dissoute d’office à partir de cette dernière date.
Par ailleurs, il semblerait que cette association ne serait même pas mise en conformité ni avec la Loi 90-31 du 04/11/1990 et ni avec la Loi 87-15 du 21 juillet 1987, Lois relatives aux associations. Ce qu’il a lieu de vérifier, coute que coute, au niveau du dernier agrément de cette association. S’il s’avère exact qu’elle (l’association) ne s’est pas conformée à la Loi 90-31 ci-dessus, cela signifie, rien de moins, qu’elle est hors la Loi depuis déjà fort longtemps. C’est-à-dire que tous les actes de l’actuel comité sont susceptibles de poursuites pénalement !
Aujourd’hui, en cette affaire, je m’interdis totalement de porter un jugement, de quel type que ce soit, sur la gestion passée de comité de gestion de la Zaouia de Sidi Moussa ou autre. Ceci, tout en restant, totalement désintéressé et prêt à œuvrer pour le meilleur, jamais pour le pire.
En ce point de mon exposé, il y a lieu de ne pas confondre entre donner son jugement et afficher son discernement, ce n’est pas la même chose, de la même la manière qu’accepter n’est ni subir, ni approuver, ni se soumettre.
Pour pouvoir continuer, ce débat sur ce site, je demande cordialement, à ceux qui les( les documents) détiennent d’afficher sur ce site, le dernier agrément de cette association, son statut en vigueur et éventuellement son règlement intérieur.
Afin d’être plus compréhensif et fructueux la prochaine fois, il y lieu ici d’énoncer ou de rappeler quelques postulats ou principes que tout homme de bonne volonté ne saurait remettre en cause.
- L’association de la Zaouia de Sidi-moussa est et doit demeurer indépendante de toute administration, entité publique ou privée.
- L’association comme les biens de la Zaouia de Sidi-moussa ne sont la propriété de personne.
- Même si dans certains actes de propriétés les biens de Sidi-Moussa sont dits « arch. », l’esprit Habous ou Wakf dans la gestion de ces biens doit prévaloir en toute circonstance.
- Aucun jugement ne peut être énoncé sur les actes de gestion du comité sortant. Personnes de peut venir aujourd’hui, avec des ‘lunettes’ d’aujourd’hui dire que tel acte ou tel acte réalisé il y a X années de cela, n’est pas bon ou que c’est une erreur. Tout ce qu’ils ont fait est légal et ils l’ont fait de leur plein droit, en fonction des paramètres à leur disposition au moment des faits. Personne ne peut ou ne pourra les juger pour des erreurs de gestion ou pour une mauvaise appréciation d’une situation ou d’une autre.
- Pour les délits éventuels ou suspectés, la présomption d’innocence doit prévaloir, la charge de la preuve doit être à l’accusateur et non à l’accusé.
- Tout jugement revient à Dieu au ciel et, est à la Justice du pays, sur Terre.
- Il y a lieu de retenir que tout ce qui est fait peut être défait, pour le bien de tous vu que l’erreur est humaine. Il n’y a que Dieu qui ne se trompe pas.
- La gestion de la Zaouia se doit d’être collégiale et transparente.
- Le comité de gestion se doit d’être renouvelé périodiquement conformément aux statuts de l’association et à son règlement intérieur éventuel.
- Le dernier postulat que j’énonce ici est celui de continuer à croire en la Bénédiction et en la Malédiction de Sidi-Moussa. Pour moi, la Malédiction de Sidi-Moussa se manifeste comme suit : les personnes coupables de délits graves, dont les délits sont connus des autres, se sentiraient honteuses et pleines de remords. Leurs culpabilités leur généreront de l’anxiété, de l’angoisse, de la peur de vivre, de l’agressivité envers soi et les autres. En peu de mots : au coupable, sa culpabilité l’empêchera de vivre heureux. Cette culpabilité, comme il est démontré par de nombreux chercheurs, entraine en les personnes se sentent coupables, tôt ou tard, des souffrances profondes dues des maladies graves.
Dans les jours à venir, pour ce sujet qui nous préoccupe, j’aborderais :
- Ce qu’est et doit être l’esprit Habous ou Wakf ;
- Un projet de statut pour l’association conformément aux Loi de notre pays et à nos traditions ancestrales ;
- Un projet de règlement intérieur de l’association, qui lui permettra de se prémunir contre toute déviation éventuelle à venir ;
- Une proposition de procédures dans le renouvellement du comité dans la paix et dans la joie.
P.S. D’autres amis m’avaient demandé de participer dans le futur comité gestion de l’Association. J’ai accepté d’apporter mon aide totalement désintéressée, parce que je me sens obligé d’intervenir comme je l’ai déjà souligné plus haut d’une part et d’autre part, parce que j’ai la volonté de bien faire, les capacités nécessaires, la santé et le temps nécessaire, de même que l’âge de la sagesse nécessaire. Mon acceptation était, est toujours est, sous la condition que la transition se face dans le calme, la paix et la transparence. Toujours dans le respect nos traditions ancestrales et des préceptes de notre religion qu’est l’Islam, madhab sunni maliki et, dans la fête et dans la joie de tout notre village.
BRAHITI Mohand Ouali
27 mai 2013
Je souhaite que la sagesse l’emporte sur la passion, je crois que tous les problèmes ont une solution les amis.
Le DIALOGUE est le seul moyen d’éviter la violence.
Bonjour à tous mes amis.
Je suis un féru de la réglementation et j’ai toujours prôné la mise en conformité de l’Association de Sidi Moussa avec la Loi.
il faut noter dans tous ces incidents certains aspects essentiels :
-La violation de l’intimité du Village de Tinebdar par un groupe d’individus remontés qui est inacceptable d’une gravité sans précédentet que nous n’accepterons plus jamais
-L’installation par la force d’un organe de gestion d’une honorable institution religieuse et cette dernière devra impérativement se mettre en conformité avec la Loi.
-Laisser le libre choix à l’Assemblée de choisir leurs représentants
J’ai toujours appelé au dialogue, à la sagesse et au respect.
Je continuerai à le faire que cela plaise ou non à certains.
Cordialement. Abdenour.
Rectificatif.
-L’installation par la force d’un organe de gestion d’une honorable institution religieuse relève de pratique du moyen age inacceptable.
Monsieur Agsous abdenour,
Je tiens ici, à rectifier vos dires : je ne fais pas partie de le l’équipe du Monsieur Benadji Braham. Je ne suis pas non plus de ses proches. Bien que je ne sois pas d’accord avec ses méthodes, je le respect. Je le respect avant tout parce que c’est le maire de Tinebdar. Il représente le choix de la majorité des Tinebdaris. Regardez avec quelle majorité confortable, il est élu. Pendant toute la durée de son mandat, il agit et agira au nom de toute la population de Tinebdar. Etre contre ses faits et dires en sa qualité de maire Tiendar, c’est être contre la majorité de la population de Tinebdar. Soyons démocrates, acceptons le choix des urnes. La dernière fois que j’ai rencontré le maire du village et que j’ai parlais avec lui est le jeudi 16 mai 2013.
Une autre rectification Monsieur, dans un de vos précédents commentaires vous dites : « Rectificatif.
-L’installation par la force d’un organe de gestion d’une honorable institution religieuse relève de pratique du moyen âge inacceptable. »
Dans le fonds je suis à 100% d’accord avec vous. Vous auriez pu dire aussi que l’on a empêché son renouvellement par la Force. C’est un point de vue différent, mais équivalent.
Dans tous les cas, vous occultez le présent.
Les événements suivants sont arrivés au 21éme siècle, hier et aujourd’hui:
– Comment Ben Ali à quitter le pouvoir en Tunisie ?
– Comment Kadhafi est évincé du pouvoir ?
– Comment Ali Abdallah Sallah du Yémen est chassé ?
– Comment Moubarek d’Egypte est en mis en prison ?
– Demain, dans moins d’un an, le passage du témoin devrait se faire en Algérie. Suivant la presse et les échos venant de toute part, je vous avoue mes craintes à ce sujet. J’AI PEUR POUR L’AVENIR DE MON PAYS.
Salutations.
Mohand Ouali Brahiti