Université de Béjaïa L’étrange mort du médecin de la Résidence Universitaire d’Ihaddaden

Partager

Que s’est-il passé à la résidence universitaire d’Ihaddaden ? Un drame sanglant entouré d’une grande confusion.
On retiendra que le médecin de la cité y a été retrouvé mort hier matin dans son cabinet et qu’il a succombé avant son évacuation à l’hôpital. A-t-il été assassiné ? S’était-il suicidé ? On n’en sait rien de ferme à ce sujet.
Parallèlement, le directeur de l’administration générale (DAG) de la même résidence est évacué à Khellil-Amrane pour une entaille au dos.
Il ne serait pas, comme le laissaient entendre les premières indiscrétions, qui évoquaient une rixe qui se serait terminée dans un bain de sang, l’assassin du médecin.
A des infirmiers de l’hôpital, il confie une tout autre version des faits. Le médecin, auprès duquel il s’était rendu en consultation, écumait de colère.
Il l’aurait accueilli avec une grande violence par finir par le blesser au dos avec un cutter ou autre objet tranchant du même type.
Cette version des faits laisse suggérer que le médecin se serait, après coup, lui-même donné la mort à coups de couteau ou qu’il serait mort accidentellement dans le tumulte qui a suivi. Soit, une affaire des plus confuses.
A midi, à la cité universitaire Ihaddaden, l’atmosphère est des plus lourdes. L’onde de choc de la nouvelle de la mort du médecin est tellement grande que son impact à fait s’évanouir un agent de sécurité de la cité qui n’a pas pu supporter une violente et brusque émotion.
En grève, certains étudiants venaient juste de se réveiller. Les agents de sécurité bien que présents en grand nombre au portail de la cité refusent catégoriquement, sans doute par crainte d’être mêlés de près où de loin à cette affaire, de prononcer le moindre mot ayant trait au drame. Le plus volubile parmi eux s’est contenté de nous indiquer l’endroit où se trouvent groupés les responsable de la cité. Ces derniers refusent de communiquer jusqu’aux noms des antagonistes.
Encore présente sur les lieux du crime, la police nous oppose le fameux : « L’enquête est en cours, on ne peut rien révéler pour l’instant « .
L’affaire survient sur une certaine trame de violence.
Les étudiants de l’université de Béjaïa ont séché hier les cours pour exiger la libération de l’un des leurs, arrêté à Chlef par les services de sécurité. Selon des protestataires, cet étudiant a été arrêté au courant de cette semaine au terme d’une rencontre de football entrant dans le cadre d’un tournoi inter-universités ayant opposé l’équipe de l’université de Béjaïa et celle de Chlef. Une rencontre, ajoute-t-on, qui a viré au vinaigre avant le coup de sifflet final. D’après eux, une bagarre a éclaté entre les étudiants des deux universités conduisant à l’intervention des services de sécurité qui ont procédé à l’arrestation d’un étudiant de l’université de Béjaïa. Ce dernier devait comparaître hier devant le tribunal de Chlef pour outrage à corps constitué et agression d’un agent. Sollicitant leur intervention pour la libération de l’étudiant inculpé dans les plus brefs délais, une réunion entre les représentants des étudiants et le directeur des œuvres universitaire de Béjaïa a eu lieu dans la matinée d’hier. Le DOU a promis aux étudiants d’intervenir auprès de l’Office national des œuvres universitaire pour l’acquittement de l’étudiant mis en cause.
La DDK
M. Bessa / Dalil S.

3 thoughts on “Université de Béjaïa L’étrange mort du médecin de la Résidence Universitaire d’Ihaddaden

  1. le Dou na rien promis tout le monde savait qu ilne pouvait rien faire il parle trop pour ne rien dire comme a son acoutumée

  2. la victime est devenue coupable ,un verdict de la honte n’a rien avoir avec la verité ,c un verdict imparfait et injuste ,le dag a eté agressé et il a pris la fuite juste derriére l’infirmier temoin clé ,ils savent tous ce qui c passé du premier enqueteur jusqu’au dernier ,mais pourquoi donc ? il est important de vous signaler que mr —- pendant son hostapitalistion pendant 14 jrs ne savait meme que le medecin etait blessé et decidé , ça se passe chez les pays tiers monde

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *