Sidi Aïch : Rush sur l’état civil

Partager

La question qui revient comme un leitmotiv dans la bouche des administrés est pourquoi tant de vulnérabilité pour un service d’importance stratégique, fondement de l’Etat moderne ? “C’est un problème qui n’en est pas un à mon sens. Vous avez beau améliorer les choses, étoffer le service en potentiel humain, vous ne pourriez pas faire face à un tel afflux”, conteste un élu communal.
Comme obéissant à un rite immuable, l’avènement du mois de septembre coïncidant avec la rentrée sociale, est synonyme de submersion des services d’état civil par les citoyens en quête de documents administratifs.
A Sidi Aïch, une curée se donne à voir chaque jour que Dieu fait. “Dire qu’il y a foule est un doux euphémisme car il faut pointer aux aurores et prendre son mal en patience pour espérer accéder aux guichets”, glabit un quadragénaire du quartier Tamezeghra.
“Il m’a fallu deux jours d’attente et de cohue pour me faire délivrer les pièces nécessaires à mon dossier.
C’en est vraiment trop ! Nos responsables doivent se pencher une bonne fois pour toute sur ce problème qui ressurgit tous les ans”, tonne écoeuré, un autre citoyen de Sidi Aïch.
“En dépit d’une amélioration tangible des prestations avec l’introduction récente de l’outil informatique et le renfort du service en personnel, se fait pour le moins languissante. Trois heures dans le meilleur des cas”, soutient un jeune, la vingtaine, rencontré à la sortie du service l’état civil.
La question qui revient comme un leitmotiv dans la bouche des administrés est pourquoi tant de vulnérabilité pour un service d’importance stratégique, fondement de l’état moderne ? “C’est un problème qui n’en est pas un à mon sens. Vous avez beau améliorer les choses, étoffer le service en potentiel humain, vous ne pourriez pas faire face à un tel afflux”, conteste un élu communal.
“Il faut simplement, suggère-t-il, être prévoyant et s’y prendre à l’avance, c’est la seule alternative qui vaille”. En revanche, ils sont nombreux à estimer que les responsables municipaux sont totalement acquis aux “chantiers” et insuffisamment disponibles pour la chose administrative. Une diistorsion qui soutien-on, ne permet pas à l’institution communale d’assumer pleinement ses attributions dans le domaine de l’administration et du service public. Car, insiste-t-on, pour essentielle qu’elle soit, la mission économique de l’APC ne doit aucunement reléguer au second plan la structure la plus sollicitée par le citoyen, en l’occurrence l’état civil.
N. Maouche

Home


26 09 2010

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *